assurance covoiturage

Covoiturage : Comment s’assurer ?

30% des Français ont recours au covoiturage en tant que passager ou conducteur*. Economique, écologique, conviviale : cette pratique a tout pour plaire… A condition d’être bien assuré.

Entre collègues, voisins, étudiants, touristes… Pour des déplacements courts ou pour des trajets longs : voyager à plusieurs à bord d’un même véhicule présente beaucoup d’avantages. Le prix est l’un des facteurs motivant le plus les français à « covoiturer ». Mais avant de pratiquer le covoiturage, mieux vaut procéder à quelques vérifications d’usage côté assurance.

Vous êtes conducteur

Si vous conduisez

En cas de dommages corporels sur les passagers de votre covoiturage, votre assurance Responsabilité Civile permet d’indemniser intégralement tous les passagers blessés. La seule raison pour laquelle ils pourraient ne pas être indemniser est s’ils ont commis une faute inexcusable, cause exclusive de l’accident.

Si vous véhiculez des collègues jusqu’à votre lieu de travail, assurez-vous que votre contrat prend bien en compte le trajet du domicile-travail. Sinon, vous risquez de ne pas être couvert en cas d’accident.

Si vous conduisez un véhicule de fonction, renseignez-vous pour savoir si vous êtes autorisé à transporter des passagers.

Si vous prêtez le volant

Vérifiez que votre contrat auto ne comporte pas une clause de conduite exclusive : dans ce cas, vous êtes alors le ou la seul(e) à être couvert(e) en cas d’accident.

Attention à l’ancienneté de permis du conducteur occasionnel : s’il possède son permis depuis moins de 3 ans ou s’il n’a pas été assuré au cours des 3 dernières années, votre assureur peut, en cas d’accident, appliquer une franchise plus élevée, qui serait à votre charge.

Si votre contrat auto autorise le prêt du volant, sachez néanmoins que si le conducteur occasionnel provoque un accident, c’est vous qui supporterez le malus. Les dommages matériels ne seront remboursés qu’en fonction des responsabilités et des garanties dommages souscrites.

A SAVOIR :
Les indemnités demandées aux passagers doivent se limiter au partage des frais de déplacement (carburant et péages). Si vous faites payer le transport et que vous réalisez un bénéfice, vous entrez alors dans la catégorie des transporteurs professionnels. Vous devez alors souscrire une assurance spécifique.

Vous êtes passager

Vérifiez que le conducteur est assuré (la présence du certificat d’assurance sur le pare-brise vous le confirmera) et qu’il dispose d’un permis valide.

Si vous prenez le volant

  • Vérifiez que le contrat d’assurance auto de l’assuré autorise le prêt de volant.
  • Attention lorsque vous passez de passager à conducteur. En effet, si vous êtes responsable d’un accident et que vous êtes blessé, vous serez indemnisé à condition que le contrat d’assurance du véhicule utilisé comporte une garantie « protection corporelle du conducteur ».

Certaines plateformes de covoiturages proposent une assurance/assistance pour tous les occupants du véhicule qui utilisent leur service. Renseignez-vous.

Et à l’étranger ?

Les précautions à prendre sont les mêmes pour un covoiturage dans un pays de l’Union Européenne. En dehors de l’UE, vérifiez sur votre carte verte que les pays traversés ne sont pas rayés. Sinon, consultez votre assureur. Vous pouvez également vérifier l’assurance dommage « tous risques » qui ne s’applique pas forcément à l’étranger. Pour des séjours longs, assurez-vous dans le pays de destination.

Quoi qu’il en soit, si vous décidez de pratiquer le covoiturage, relisez bien votre contrat d’assurance auto et demandez conseil à votre assureur.

Document à caractère publicitaire et informatif.

* Source : L’ObSoCo, Chronos / ADEME, SNCF

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