Orientation, logement, mobilité : Comment aider vos enfants à bien débuter leurs études supérieures ? 

Les études supérieures représentent une étape importante dans la vie de votre (petit-) enfant. Il choisit sa voie professionnelle et acquiert davantage d’autonomie. Parents et grands-parents sont là pour l’accompagner, notamment l’aider au financement de ses études. Heureusement, de nombreuses solutions existent pour réduire les dépenses liées au logement, aux déplacements, aux frais de scolarité et aux sorties culturelles.

Accompagner votre enfant dans son orientation  

Pour les lycéens et leurs familles, l’orientation post-baccalauréat s’avère une période importante. Votre enfant pose ainsi les premiers jalons de sa voie professionnelle. Après la période de réflexion (suivre un cursus généraliste ou spécialisé ? Entrer à l’université ou dans une école privée ?…), l’attente des résultats des candidatures peut être long pour le futur étudiant (et ses proches).

Les vœux enregistrés sur la plateforme Parcoursup jusqu’au 3 avril 2024 sont désormais à l’étude. La phase d’admission débute fin mai et se poursuit jusqu’à mi-juillet. Les établissements répondent aux demandes de formation et votre futur étudiant doit à son tour faire de même à chacune des propositions d’admission. Si la réponse pour son vœu principal n’apparaît pas dans les premiers jours, elle peut arriver les jours suivants. En effet, les résultats évoluent régulièrement sur la plateforme. En cas de refus des choix initiaux, une phase complémentaire (de juin à septembre) permet de candidater à de nouvelles formations, en fonction des places disponibles.

Ces écoles privées recrutant directement, de mai jusqu’en septembre
Parcoursup est incontournable pour suivre l’une des 23 000 formations supérieures contrôlées par l’Etat. Néanmoins d’autres voies permettent d’accéder aux études post-baccalauréat. Ainsi, de nombreuses écoles organisent leurs propres inscriptions et concours d’admission, hors Parcoursup, entre fin mai et fin septembre. Les lycéens sont sélectionnés sur dossier et entretien, voire sur résultat à des tests. Les bacheliers peuvent ainsi accéder à des études de commerce et gestion (ESG Tours, Excelia, Pigier, ISC Paris…), d’ingénierie informatique (Epitech, Coda..) et à des cursus spécialisés.

Comment financer le logement étudiant de votre enfant ? 

Connaissez-vous le coût de la première rentrée pour un jeune quittant le domicile familial ? Pour un étudiant non-boursier, ce montant a atteint 3 024 euros en moyenne en septembre 2023, selon la fédération étudiante Fage. Dans ce cadre, le logement est le poste de dépense le plus important pour les étudiants et leurs parents selon une étude du syndicat Unef. Il est toutefois possible de limiter les frais.

Trouver un studio en location pour votre enfant : comment identifier les biens disponibles ?  

Dans les grandes villes universitaires, les logements étudiants sont très vite loués. Il est donc important d’avoir une idée précise de l’offre immobilière locale. Vous devez commencer par localiser le ou les campus dans la ville et comparer les biens autour. Les prix en centre-ville sont souvent plus élevés que dans les quartiers excentrés. Si le service de transport permet de rejoindre rapidement l’établissement, cela peut-être une bonne option pour trouver un logement moins cher.

Louer votre appartement à votre enfant
Si vous êtes détenteur d’un appartement dans lequel vous ne vivez pas, vous pouvez le louer à vos enfants – sans toutefois bénéficier d’aides de la Caf. Comme une location classique, vous devrez établir un contrat de location et demander le versement d’un loyer mensuel. Son montant doit correspondre au marché immobilier local.

Acheter un bien immobilier, une alternative intéressante pour loger vos enfants

Cette démarche reste intéressante sur le long terme. En achetant un bien immobilier, vous pouvez rembourser en partie ou intégralement le prêt en le mettant en location, avant ou après l’avoir mis à disposition de vos enfants pendant leurs études. Et ainsi, vous vous constituez un patrimoine pouvant générer des revenus à long terme, pour vous et pour vos enfants en cas de transmission.  

Bon à savoir : Pour louer un appartement dans des villes où le marché immobilier est tendu, il faut faire preuve de réactivité. Pour cela préparez en amont votre dossier : justificatif d’identité, de domicile, de situation professionnelle et de ressources notamment. Conservez précieusement ces documents dans votre ordinateur et réimprimez-les si besoin. Pour vous aider, des sites immobiliers professionnels donnent des conseils (SeLoger, PAP…). Vous pouvez également trouver des renseignements et constituer votre dossier numérique sur la plateforme Dossier facile du Ministère du Logement. 

Résidences services pour les étudiants : une solution confortable

Les résidences services offrent un haut niveau de service pour les étudiants hébergés. Ils peuvent accéder à une salle de détente, une cuisine partagée, des machines à laver et même parfois une salle de sport. Les logements sont meublés et équipés, réduisant les frais d’emménagement par rapport à une location vide. Les résidences sont modernes et souvent situées à proximité des campus. Un gestionnaire de location est présent sur place pour répondre aux demandes des résidents. Ces résidences présentent un autre avantage : elles favorisent les interactions sociales et limitent le risque d’isolement.  

Quelles sont les aides au logement existantes ?

Pour faire face au coût de location du logement, il est possible de bénéficier de différentes aides versées par la Caisse d’allocations familiales (Caf) sous certaines conditions. Vous pouvez les demander dès votre entrée dans le logement. Trois types d’aide existent :  

  • Aide personnalisée au logement (APL
  • Allocation de logement familiale (ALF
  • Allocation de logement sociale (ALS)

Elles « visent à diminuer le montant de votre loyer (ou redevance si vous résidez en foyer) », indique le site Service-public.fr. L’éligibilité et le montant de ces aides sont calculées en fonction du niveau de ressources du foyer fiscal. Elles ne sont pas cumulables. Les aides de la Caf ne sont pas rétroactives. Il faut faire la demande dès l’installation dans le logement pour être sûr de recevoir l’aide le mois suivant.  

Le saviez-vous ?
Si vous ne pouvez pas vous porter garant pour le logement de votre (petit-)enfant, il peut demander à bénéficier de la garantie Visale, proposée par Action Logement. Accordée sous conditions, elle concerne les étudiants de 18 à 30 ans comme les salariés du secteur privé âgés de plus de 30 ans.  
Autre aide intéressante d’Action Logement : Mobili-Jeunes s’adresse aux alternants de moins de 30 ans. Elle subventionne leur loyer à hauteur de 10 à 100 euros chaque mois, pendant un an.  

La cohabitation intergénérationnelle : une colocation humaine

La cohabitation intergénérationnelle consiste à réunir sous le même toit un senior ayant à disposition une chambre libre, et un jeune étudiant. Cette colocation permet à la fois de lutter contre l’isolement des seniors et de répondre à la pénurie de logements étudiants. Colibree a ainsi développé une solution de cohabitation intergénérationnelle. Pour la bonne entente de tous, la start-up orléanaise fait « matcher » les profils en fonction de leurs goûts communs. Le prix de la chambre est souvent très bon marché. De plus, il baisse en fonction des services demandés par le propriétaire du bien (sortir les poubelles, être présent le soir…). 

Outre le logement, les étudiants doivent encore se nourrir, payer leurs frais d’inscription et de matériels. Sans oublier, dans la mesure du possible, de s’offrir des sorties culturelles, sportives, ou entre amis. En épargnant en amont, il vous est possible de financer tout ou partie des études supérieures de vos enfants.  

Comment financer les études de vos enfants ?  

En moyenne, selon un rapport de la Fédération des associations générales étudiantes, un étudiant non boursier a consacré un budget mensuel de 1 300 euros à ses études supérieures en 2023. Une somme moindre si votre enfant perçoit une bourse étudiante ou d’autres aides.  

Bourses étudiantes : qui est concerné ?  
Pour aider les familles à financer les études de leurs enfants, l’État verse différents types de bourse :  

  • Bourse sur critères sociaux (BCS) : elle est attribuée en fonction des revenus du foyer et du nombre d’enfants à charge. Pour l’année 2023-2024, le montant de la bourse varie de 1 454 à 6 335 euros par an. Le montant de la bourse est calculé sur les revenus de l’année N-2, soit 2022 pour une bourse demandée en 2024. Si votre enfant n’est pas rattaché à votre foyer fiscal, sans votre soutien matériel, seuls ses revenus seront comptabilisés pour l’attribution de la bourse.  
  • Aides au mérite : elles sont versées par l’État, les régions ou les établissements supérieurs aux étudiants ayant obtenu d’excellents résultats scolaires. 
  • Bourses régionales : certaines régions proposent des bourses spécifiques aux étudiants domiciliés dans leur région. 
  • Crous : le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires propose également des aides aux étudiants en difficulté financière sous certaines conditions. 
  • Il existe également d’autres aides spécifiques, comme l’allocation Erasmus + et Aide à la mobilité internationale, l’Allocation spécifique annuelle pour étudiant en difficultémobilité Parcoursup, Aide à la mobilité Master… 

L’épargne : un outil pour financer les études 

De plus en plus de parents ouvrent des comptes réglementés à la naissance de leurs enfants (Livret jeunes, Livret A, LEP et LDDS). Vous pouvez réaliser des versements réguliers sur leurs comptes ou les vôtres, pour bénéficier d’une épargne disponible à tout instant. En plaçant 50 euros par mois pendant 18 ans sur un compte rémunéré à 3%, vous disposerez d’un capital de plus de 14 000 euros, selon le calculateur Finary.  

Ouvrir un contrat d’assurance-vie pour vous ou votre enfant 

L’assurance-vie est certainement le placement préféré des Français, avec un encours record de 1 923 milliards d’euros en 2023 selon la Fédération Française de l’Assurance (FFA). L’assurance-vie répond aux objectifs de placement à moyenne ou longue durée (financer les études de vos enfants par exemple). Le montant de l’épargne n’est pas plafonné, contrairement aux comptes réglementés. Surtout, l’assurance-vie offre un cadre fiscal avantageux au bout de 8 ans de détention. Un contrat d’assurance-vie peut être ouvert par vous-même au bénéfice de votre enfant si vous décédez. Il peut également être ouvert au nom de votre enfant mineur (sous conditions selon son âge). Pour encadrer l’utilisation de l’argent par votre enfant ayant atteint sa majorité, vous pouvez signer un pacte adjoint, fixant l’âge minimal pour le retrait des sommes sur l’assurance-vie. Il existe toutefois un risque de perte en capital pour certains contrats. Il convient d’avoir conscience que les rendements passés ne présagent pas des performances futures. 

Aider votre (petit-)enfant en franchise fiscale avec la donation simple 

En tant que parent, vous pouvez faire une donation simple à votre enfant. Vous pouvez ainsi donner 100 000 euros par parent et par enfant (soit 200 000 euros par enfant pour un couple), sans frais de mutation ni imposition, tous les quinze ans. Il est toutefois recommandé de se faire accompagner par un professionnel pour réaliser ce type d’opérations, car il existe un risque de déshéritage des autres enfants (pratique interdite par le droit français). 

Un grand-parent peut également effectuer une donation simple à son petit-enfant. Le plafond de la franchise fiscale est fixé à 31 865 euros tous les 15 ans par petit-enfant. Là encore, les règles spécifiques nécessitent de se faire accompagner par un professionnel. 

La donation-partage et la donation-partage intergénérationnelle : anticiper une partie de votre succession pour aide votre (petit-)enfant 

Vous pouvez également aider vos enfants en effectuant une donation-partage. Dans ce cas, vous transmettez par avance une partie de vos biens en les répartissant entre vos enfants. Ainsi, vous anticipez votre succession en organisant de votre vivant le partage de tout ou partie de vos actifs. Il est utile de consulter votre notaire pour comprendre et préparer la donation-partage. 

De même, la donation-partage transgénérationnelle permet aux grands-parents d’aider directement leurs petits-enfants. Ils leur transmettent directement un actif, avec votre accord. Le donateur peut également choisir à quel héritier il souhaite transmettre son patrimoine, étant précisé que le droit français prévoit des règles spécifiques et complexes en matière de donation et de succession. Faites-vous conseiller par un professionnel qui vous accompagnera au mieux dans votre projet ! 

Autres postes de dépenses conséquents pour les étudiants : les allers-retours chez leurs parents et d’éventuels voyages en France et à l’étranger. Heureusement, il existe des aides pour faciliter leur mobilité.  

Mobilité : comment se déplacer à moindres frais ?  

Avoir son propre véhicule coûte cher (achat, énergie, entretien, parking, assurances…). Il existe des solutions alternatives pour voyager sans trop débourser (abonnement aux transports en commun, service de location de vélo, covoiturage…).  

Des services de mobilité douce pour tous ! 

Louer à l’heure, à la semaine ou à l’année un vélo ou une trottinette électrique est un service de plus en plus proposé par les grandes agglomérations. Des tarifs préférentiels existent pour les moins de 30 ans afin de s’abonner à moindre coût et réduire son empreinte carbone. Vous pouvez vous renseigner directement sur le site de votre ville et de votre région.

Profiter des aides à l’achat d’un vélo

Pour encourager les mobilités douces, le gouvernement verse une prime à l’achat d’un vélo neuf ou d’occasion. Elle est conditionnée aux revenus et aux types de vélos achetés (musculaires ou à assistance électrique). Pour un vélo classique, il est ainsi possible de toucher une aide de 150 euros.  

La carte Rémi pour circuler en train en région Centre-Val de Loire 

Si vous effectuez vos études sur ce territoire, la carte Rémi Liberté Jeune vous permet de profiter toute l’année de réductions jusqu’à 66% sur vos trajets en car ou en train dans la région ainsi que vers ou depuis les régions voisines. Elle coûte 20 euros en 2024. Les 15-25 ans bénéficient également de la gratuité des cars et des trains Rémi les week-ends et les jours fériés avec la carte Rémi Yep’s Centre-Val de Loire.  

Cartes SNCF élèves et apprentis, cartes avantage jeune SNCF, cartes TGV Max jeune… Vous avez l’embarras du choix

Si votre enfant quitte votre région pour ses études, d’autres offres sont accessibles auprès de la SNCF. Pour 79 euros par mois, la carte Max Jeune (16-27 ans) permet d’acheter des billets à 0 euro en 2de classe sur les TGV INOUI, INTERCITÉS et OUIGO.  

La carte Avantage jeune, valable un an, s’adresse aux 12-27 ans. Elle coûte 49 euros en bénéficiant ensuite de 30% de réduction sur les billets en 1re et 2de classe.  

Les élèves et apprentis peuvent aussi prendre un abonnement spécifique, réservé aux étudiants de moins de 26 ans et aux apprentis de moins de 23 ans. Les trajets doivent être effectués en train INTERCITÉS. Vous bénéficiez ensuite de neuf trajets mensuels coûtant uniquement le prix de la réservation, soit quelques euros.  

Covoiturer gratuitement, c’est possible ! 

L’État a mis en place en janvier 2023 une prime de 100 euros pour les covoitureurs conducteurs. Ce contexte favorise l’arrivée de jeunes pousses innovantes à l’image de Karo. Cette entreprise a développé l’application Cœur-voitureurs permettant à des conducteurs d’offrir, s’ils le souhaitent, le covoiturage. Autre solution de covoiturage : Klaxit de BlaBlaCar permet de voyager à prix réduit. Ces applis s’adressent aussi bien aux conducteurs qu’aux passagers.  

Comment gérer les zones à faibles émissions ?  

Pour les étudiants disposant d’un véhicule thermique, les grandes métropoles ont déjà mis en place des Zones à faible émission (ZFE). Et d’ici 2025, 32 nouvelles agglomérations françaises seront concernées, comme Orléans et Tours. Les véhicules les moins polluants seront les seuls à pouvoir circuler dans les ZFE. Dans tous les cas, vous devrez vous munir d’une vignette Crit’Air, collée sur votre parebrise, indiquant le niveau de pollution de votre véhicule. Pour ceux classés 3, 4 et 5 des restrictions s’appliquent déjà dans des villes comme Paris, Lyon, Toulouse… Vous devrez laisser votre véhicule stationné plus loin et prendre les transports en commun pour vous rendre dans cette zone.  

Les aides au financement du permis de conduire 
Le ministère de l’Économie a publié une page recensant toutes les aides pour passer son permis de conduire. Deux aides s’adressent spécifiquement aux étudiants :  

  • Le prêt « permis à 1 euro par jour » destiné aux 15-25 ans. Le montant du prêt s’échelonne de 600 euros jusqu’à 1 200 euros.  
  • L’aide pour les apprentis, d’un montant de 500 euros pour financer son permis.  

De nombreux étudiants doivent travailler pour financer leurs études et leurs loisirs mais pas uniquement dans des jobs d’appoint… Il est aussi possible de créer sa propre entreprise et ainsi capitaliser sur cette expérience à la sortie de ses études.  

Comment financer ses sorties et ses projets ? 

La vie étudiante ne se résume pas aux études ! Votre enfant, devenu jeune adulte, va pouvoir découvrir de nouvelles activités culturelles et sportives, ou s’engager dans des projets (association, entrepreneuriat, activités culturelles, etc.). Pour financer ses projets, plusieurs solutions existent. 

Le statut d’étudiant-entrepreneur : pour qui, pour quoi ? 

Depuis 2014, un statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE) existe pour les étudiants ayant un projet entrepreneurial abouti. Le SNEE est délivré à travers le réseau Pépite (Pôles Étudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat). Les étudiants porteurs d’un projet entrepreneurial peuvent candidater auprès du réseau et ainsi obtenir le statut. Ils pourront ensuite développer leur projet dans le cadre de leur cursus tout en bénéficiant d’un accompagnement par un enseignant et un référent extérieur, mais aussi d’un accès à un espace de coworking. À la sortie de leurs études, ils obtiendront un diplôme d’étudiant-entrepreneur.  

Autoentrepreneur : quelles activités et quelles limites pour les étudiants ?

Le statut d’autoentrepreneur permet à de nombreux étudiants de financer une partie de leurs études tout en valorisant leurs compétences. S’ils réalisent un chiffre d’affaires suffisant chaque trimestre, ils cotisent également en vue de leur retraite. La souplesse du statut est intéressante pour un étudiant. En quelques clics, il est possible de créer sa petite entreprise sur le site de l’Inpi. Les revenus sont à déclarer tous les mois ou tous les trimestres auprès de l’Urssaf. Le statut d’autoentrepreneur est cumulable avec les bourses du Crous. Toutefois, les revenus ne doivent pas dépasser les plafonds en vigueur, publiés chaque année au Journal officiel.  

Quel job étudiant peuvent-ils exercer ? 

Il n’existe pas de définition précise du job étudiant. Cela va de l’activité de serveur, à celui de vendeur ou encore de surveillant dans un collège. Leur point commun est de permettre aux étudiants de se familiariser avec le monde du travail et de gagner en indépendance financière. Ils peuvent être exercés uniquement l’été ou à temps partiel pendant toute l’année universitaire. Ces métiers demandent souvent peu d’expérience et de compétences. Ils recrutent facilement des jeunes.  

Votre enfant majeur peut-il être rattaché (ou non) à votre foyer fiscal ?  
Lorsque vous avez toujours la charge de vos enfants majeurs, vous avez le choix entre les rattacher au foyer fiscal et la déduction d’une pension alimentaire. Dans le premier cas, si votre enfant est célibataire, vous bénéficiez d’une augmentation du nombre de parts pour le calcul du quotient familial. Vous divisez donc le revenu du foyer par une demi-part supplémentaire, faisant baisser votre imposition. Lorsque votre enfant effectue lui-même sa déclaration, vous pouvez lui verser une pension déductible de vos impôts, dans la limite de 6 368 euros par enfant. Pour savoir quelle option choisir, il faut sortir la calculette. Commencez par faire une simulation via le site des impôts, en déclarant vos enfants rattachés ou non.  

Le saviez-vous ? Le rattachement peut s’avérer intéressant. Vous bénéficiez automatiquement d’une réduction d’impôt de 183 euros par enfant rattaché et d’une exonération sur les 4 936 premiers euros de revenus perçus par votre enfant lors d’un job étudiant.

Le Pass Culture, c’est quoi ? 

Il y a une vie en dehors du travail et des études. Pour profiter d’activités culturelles, l’État a développé le Pass Culture. Les étudiants âgés de 18 ans disposent alors d’un crédit de 300 euros utilisable sur l’application pendant 24 mois. Ils peuvent ainsi s’offrir des sorties et des biens culturels, comme des cours de musique, des abonnements en ligne ou des livres.  

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