La diffusion et l’appropriation du terme d’aidant doivent beaucoup à l’action des réseaux d’aidants qui se sont fortement structurés ces dernières années et ont acquis une visibilité certaine. Ces réseaux assument une vocation de sensibilisation et de plaidoyer pour une reconnaissance des aidants et de leurs droits. Outre cette approche militante, ils mettent en place de nombreux services et actions locales pour les aidants : conseils, plateformes d’échange, formations, ateliers… Il s’agit d’associations telles que l’Association Française des Aidants (2003), la Maison es Aidants® (2008), la Compagnie des Aidants (2009), Avec Nos Proches (2012) ou encore l’Association nationale JADE Jeunes aidants ensemble (2016). Depuis 2010, une Journée nationale des aidants est organisée, qui a conduit à la création du Collectif Je t’Aide en 2017, composé de 30 structures.
Au-delà de ces réseaux spécialisés, d’autres mouvements associatifs portent la voix des aidants depuis de nombreuses années, à commencer par les associations de malades ou liées au handicap (France Alzheimer, APF France handicap, Ligue contre le cancer, Unapei(1), Unafam(2)…), et les associations familiales telles que l’Unaf (Union nationale des associations familiales). Certains de ces acteurs sont réunis dans le Collectif interassociatif des aidants familiaux (CIAAF).
(1) Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis.
(2) Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques.
Source : BPCE L’Observatoire – Le temps des aidants (avril 2021)