Héritage et excellence
Sa vocation, Maxime l’attrape dès son enfance, lorsqu’il entre dans l’atelier de son père, joaillier : « Je l’observe souder et étirer du fil. À ses côtés, je commence à façonner des volumes avec de la pâte à modeler et à m’intéresser aux pierres précieuses. Au lieu de jouer avec un train électrique, je me laisse fasciner par leurs mystères. Mon père me guide et répond à mes questions sans aucune objection. Je viens à l’atelier selon mes envies, et très vite, naît la passion ». Il reçoit ainsi l’amour du beau geste en héritage : « Je dois beaucoup à ma famille. Je suis fier de mon appartenance et de mes origines ». C’est dans l’atelier de son père, au 9 de la rue Fonfroide, à Perpignan, qu’il développe son sens de l’excellence. Une qualité qui va le conduire à découvrir les clés de la Maison Boucheron. « Les clés d’un coffre-fort… », souligne-t-il ! En effet, avant d’intégrer l’un de ces prestigieux établissements de la place Vendôme, un certain nombre de défis l’attendent. Maxime les remporte haut la main. En 1997, il termine major de l’École du Louvre et obtient le diplôme de l’Institut National de Gemmologie. « Pour le stage de 3ème année, seuls trois élèves sont sélectionnés pour intégrer un haut lieu de la joaillerie française : l’un part chez Cartier, un autre chez Van Cleef & Arpels, et moi, je vais chez Boucheron », dévoile t-il. Cette période d’apprentissage se transforme en une expérience professionnelle de plus de 10 ans au sein de la célèbre maison. « J’apprends alors véritablement mon métier, du geste le plus simple à la création de pièces alliant technique et beauté. C’est un monde magique où je travaille avec des pierres uniques, où l’ordinaire demeure toujours extraordinaire », s’enthousiasme-t-il. Un de ses secrets d’atelier ? « J’ai eu l’honneur de créer la bague de fiançailles de Céline Dion ! Un solitaire orné d’un magnifique diamant jonquille. Nos échanges au cours de ce projet sont gravés dans ma mémoire, et sa gentillesse n’est pas qu’une légende. « Très beau travail, Maxime », m’a-t-elle dit. »