MAXIME CREUZET-ROMEU L’artiste Joailler au talent gros comme le Ritz


Nom : Maxime Creuzet-Romeu

Entreprise : Creuzet-Romeu Maxime Maitre Artisan D’Art en Joaillerie

Création : 2011

Adresse : 9 Rue Font Froide
66000 Perpignan

Activité : Artisan Joaillier


23 novembre 2023. Chambre des Métiers et de l’Artisanat d’Occitanie. Maxime Creuzet-Romeu reçoit le titre de Maître Artisan d’Art dans la section « Joaillerie », la plus haute distinction de son métier.
Ils ne sont que quelques-uns en France à obtenir cette reconnaissance chaque année, et Maxime est, à ce jour, le seul Catalan à avoir été honoré. Son émotion est palpable. Pourtant, depuis ses débuts, il évolue dans la cour des grands, écrivant son histoire aux côtés des plus belles pierres et des métaux précieux de la Maison Boucheron, place Vendôme. C’est là qu’il apprend la rigueur, l’expertise et la justesse du geste, héritage des maîtres joailliers.
Installé au coeur de Perpignan depuis 2011, il partage cette expérience unique avec ses clients, célébrant ainsi la haute joaillerie. Avec talent, envie et fantaisie, il manie l’alchimie subtile qui insuffle vie et âme à ses créations.


Héritage et excellence

Sa vocation, Maxime l’attrape dès son enfance, lorsqu’il entre dans l’atelier de son père, joaillier : « Je l’observe souder et étirer du fil. À ses côtés, je commence à façonner des volumes avec de la pâte à modeler et à m’intéresser aux pierres précieuses. Au lieu de jouer avec un train électrique, je me laisse fasciner par leurs mystères. Mon père me guide et répond à mes questions sans aucune objection. Je viens à l’atelier selon mes envies, et très vite, naît la passion ». Il reçoit ainsi l’amour du beau geste en héritage : « Je dois beaucoup à ma famille. Je suis fier de mon appartenance et de mes origines ». C’est dans l’atelier de son père, au 9 de la rue Fonfroide, à Perpignan, qu’il développe son sens de l’excellence. Une qualité qui va le conduire à découvrir les clés de la Maison Boucheron. « Les clés d’un coffre-fort… », souligne-t-il ! En effet, avant d’intégrer l’un de ces prestigieux établissements de la place Vendôme, un certain nombre de défis l’attendent. Maxime les remporte haut la main. En 1997, il termine major de l’École du Louvre et obtient le diplôme de l’Institut National de Gemmologie. « Pour le stage de 3ème année, seuls trois élèves sont sélectionnés pour intégrer un haut lieu de la joaillerie française : l’un part chez Cartier, un autre chez Van Cleef & Arpels, et moi, je vais chez Boucheron », dévoile t-il. Cette période d’apprentissage se transforme en une expérience professionnelle de plus de 10 ans au sein de la célèbre maison. « J’apprends alors véritablement mon métier, du geste le plus simple à la création de pièces alliant technique et beauté. C’est un monde magique où je travaille avec des pierres uniques, où l’ordinaire demeure toujours extraordinaire », s’enthousiasme-t-il. Un de ses secrets d’atelier ? « J’ai eu l’honneur de créer la bague de fiançailles de Céline Dion ! Un solitaire orné d’un magnifique diamant jonquille. Nos échanges au cours de ce projet sont gravés dans ma mémoire, et sa gentillesse n’est pas qu’une légende. « Très beau travail, Maxime », m’a-t-elle dit. »

Rêve et réalité

Le rugby a longtemps été l’un de ses terrains d’expression favoris. Pourtant, selon ses propres mots : « La haute joaillerie va plus loin : il faut sceller, chaque fois que l’on est sur l’ouvrage, un pacte avec l’excellence ». C’est son quotidien. Et il adore cela : «Tous les matins, je me lève en me disant que je suis privilégié de faire ce métier. Le moment sacré reste celui où le client ouvre l’écrin et que je découvre ma réalisation à travers ses yeux. L’histoire d’un bijou n’est jamais ordinaire, peu importe le prix, et sa réalisation l’est encore moins. C’est la rencontre de deux confiances, de deux histoires de vie : celle du client et la mienne, le cheminement de l’expertise et du rêve ». Maxime offre désormais un travail sur mesure et personnalisé, avec des bijoux aux lignes audacieuses et aux formes inventives et contemporaines. Dans son atelier perpignanais, penché sur un haut établi en bois où sont minutieusement disposés de minuscules outils (pinces, triboulets, limes, forets, pointes, fraises, etc.), vêtu d’une blouse blanche, il s’affaire à des tâches d’une extrême minutie pour donner vie aux rêves de ses clients. « La création d’une pièce d’exception débute par un premier dessin, une esquisse qui fait l’objet de nombreux échanges avec le client. Ensuite, on passe à la réalisation du prototype, suivie du travail de sertissage et de polissage. Il est essentiel de mettre en valeur les pierres précieuses en équilibrant le détail et la finesse du travail ». Maxime est un artiste :
« Il y a une véritable émotion derrière chaque création. Nous devons capturer l’intimité de la personne pour la retransmettre au bijou. Ainsi, chaque pièce devient unique ». Faire du beau pour faire du bien, telle est sa maxime… sans jeu de mots ! Et le bijou de ses rêves ? « C’est celui que je réaliserai pour mes enfants ». Maxime, artiste et papa-gâteau, s’apprête à ouvrir très bientôt une nouvelle page à son histoire !

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