Une décision prise en 42 secondes pour soutenir 42 Perpignan !

« Nous n’avons pas hésité une minute pour soutenir l’École 42 Perpignan, tout simplement parce que cela fait du bien à notre territoire », déclare Cyril Brun, Directeur général de la Banque Populaire du Sud en validant le rôle de Mécène Diamond de l’École. « Notre engagement est concret : accompagner, dès leur arrivée, les étudiants qui seront les futurs Catalans et Occitans de demain, mais aussi mettre les entreprises et start-up de notre territoire en lien avec ces futures recrues potentielles ». 42 Perpignan est entièrement gratuite, accessible sans diplôme, et sans limite d’âge. Elle s’apprête à former plus de 150 étudiants par an, futur « codeurs » au service des entreprises du numérique. Localisée sur le site emblématique des Dames de France, ses portes s’ouvriront fin octobre. « Pour nous, la Banque Populaire est un mécène engagé et fort, car c’est bien ensemble que nous imaginons le futur de notre région et de ses entreprises ! », souligne Géro Vigney, Directeur général de l’École 42 Perpignan. Tous deux s’expliquent sur cette alliance qui « voit loin et agit près » !

Perpignan – Siège social BPS – 25 juillet 2022 – Signature du partenariat Mécène Diamond

Question : Qu’est-ce qui réunit l’École 42 et la Banque Populaire du Sud ? Partagez-vous les mêmes valeurs ?

« Ce qui nous unit, aujourd’hui, c’est une volonté commune de faire bouger le territoire dans le bon sens »

Cyril Brun : Nous avons le même ADN entrepreneurial. Tout comme 42 Perpignan, la Banque Populaire du Sud a été créée par des entrepreneurs avec une ambition similaire : être la bonne rencontre de tous ceux qui prennent leur destin en main, qui font bouger les lignes et sont moteurs de leur réussite. De plus, nous sommes ancrés dans le même territoire. Son développement est au centre de nos préoccupations et c’est bien ensemble que nous allons construire l’avenir de ce territoire commun. Le partage de ces deux éléments majeurs nous unit aujourd’hui.

Géro Vigney : Je rejoins totalement Cyril sur ces deux points. 42 Perpignan est là pour agir en background sur le territoire. Nous allons former des ingénieurs en programmation informatique, qui sont aujourd’hui en rupture, non seulement ici, en France, mais aussi au niveau mondial. On va donc apporter une réponse à toutes ces entreprises qui sont en pénurie de ce type d’expertise. Ce qui nous unit aujourd’hui, c’est une volonté commune de faire bouger le territoire dans le bon sens.

Question : En étant le mécène financier privilégié de 42 Perpignan au niveau local, la Banque Populaire du Sud prend-elle une longueur d’avance ?

Nous facilitons l’implantation de 42 Perpignan pour que les étudiants aient envie de devenir les Catalans d’aujourd’hui, et demain, de valoriser encore davantage l’écosystème territorial.

Cyril Brun : Il est vrai que nous participons à un projet disruptif, innovant, hors normes. Nous contribuons aujourd’hui à créer la richesse de demain pour notre territoire. C’est l’investissement que nous faisons tous ! Les étudiants qui vont sortir d’ici 3 ou 4 ans du cycle, vont vivre ce que vivent les étudiants de l’École 42 dans d’autres bassins. À savoir, le plein emploi, des fonctions qui sont réalisées à plus de 90 % en télétravail et des niveaux de salaires de cadres venant enrichir le tissu économique régional. Pour chaque promotion de 42 Perpignan, notre enjeu est de faire aimer aux étudiants le pays catalan, de faire vivre et d’enrichir les Pyrénées-Orientales. Nous facilitons l’implantation de 42 Perpignan pour que les étudiants aient envie de devenir les Catalans d’aujourd’hui, et demain, de valoriser encore davantage l’écosystème territorial.

Avoir comme mécène la Banque Populaire, première banque des PME en France, c’est nous assurer d’avoir à nos côtés l’accompagnateur idoine pour nos étudiants dans le milieu de l’entrepreneuriat.

Géro Vigney : Je vais même aller plus loin. Avoir comme mécène la Banque Populaire, première banque des PME en France, c’est nous assurer d’avoir à nos côtés l’accompagnateur idoine pour nos étudiants dans le milieu de l’entrepreneuriat. C’est leur apporter une réponse    correspondant en tous points à leurs besoins, que ce soit tous les jours dans leur vie d’étudiants ou bien encore dans leur future vie d’entrepreneurs. Pour 42 Perpignan, la Banque Populaire du Sud est un facilitateur de vie pour nos étudiants… et bien au-delà, également.  

Cyril Brun : Tout à fait d’accord. Nous sommes là pour leur simplifier la vie, quels que soient l’étape et les moments clefs. C’est bien là tout l’engagement que nous prenons !

Question : Pourquoi les entreprises dans le domaine du numérique manquent-elles de talents ?

Géro Vigney : Tout simplement parce que nous n’en formons pas assez. 15.000 profils d’ingénieurs en programmation informatique sortent chaque année des Écoles 42. Ils ne peuvent pas répondre à une demande pléthorique. On essaie d’écoper la mer avec un dé à coudre ! Aujourd’hui, en France, il y a un manque 95.000 développeurs ! Ce chiffre devrait être multiplié par deux dans les 5 ans à venir. Même si nous augmentons la capacité de formation des étudiants, l’écart reste énorme. Alors que faire ? Le tout-numérique est une réalité, et la montée de la digitalisation n’en est qu’à son début ! Pour y répondre, il faut une expertise qui permette de comprendre, d’appréhender ce langage et les nouvelles problématiques qui s’y rattachent.

Un de nos rôles va être de faire connaître 42 Perpignan auprès de l’ensemble de nos 10 mille clients entreprises et de leurs permettre de sourcer les profils en circuit court.

Cyril Brun : Il ne se passe pas une journée sans qu’un chef d’entreprise nous confirme un manque d’experts en matière de numérique. Pour nous, c’est une raison de plus d’être un mécène actif et privilégié auprès de l’École 42. Un de nos rôles va être de faire connaître 42 Perpignan auprès de l’ensemble de nos 10 mille clients entreprises et de leurs permettre de sourcer les profils en circuit court.

Géro Vigney : C’est le circuit le plus efficace, en effet. Cette interaction nous permet non seulement de connaître les besoins des entreprises partenaires de la Banque Populaire du Sud, mais aussi de former, ensemble, les futurs talents de demain. Dans le cadre de ce type de mécénat investi, nous pouvons mettre en place des projets pédagogiques, des campagnes de recrutement d’étudiants, ou bien encore des plans d’action sur des problématiques bien particulières, comme inciter les femmes à intégrer les métiers de la tech (elles ne représentent aujourd’hui que 10 % des employés dans le numérique), entre autres.

« Jouer pleinement notre rôle d’attraction et de catalyseur entre le monde entrepreneurial et celui des étudiants de l’École 42 »

Cyril Brun : Nous jouerons pleinement notre rôle d’attraction et de catalyseur entre le monde entrepreneurial et celui des étudiants de l’École 42, au travers, par exemple, de l’organisation de webinaires à destination des start-up.

Question : Plus concrètement que va apporter la Banque Populaire du Sud à ses étudiants ?

Géro Vigney : Concrètement, nos étudiants ont besoin de connaissances spécifiques. Comment doit-on échanger avec son banquier ? Comment bien présenter son projet ? Comment le pitcher avec intérêt ? Comment construire son business model ? Comment entrer en relation avec les bonnes personnes ? Etc.

« Étant au cœur de plusieurs écosystèmes, nous allons actionner pour eux notre réseau »

Cyril Brun : L’idée est d’être accompagnants du premier au dernier jour… et après ! Je m’explique : dès leur arrivée à l’École 42 Perpignan, les étudiants se verront remettre de la part de la Banque Populaire du Sud un pack de bienvenue avec des offres dédiées, la fourniture de bonnes adresses, etc. Actuellement, nos équipes travaillent sur la construction de tout un cycle d’accompagnement répondant aux grandes thématiques financières et de gestion de la vie de l’étudiant. Cela peut aller de la gestion du budget personnel au développement de sa propre boîte. De plus, étant au cœur de plusieurs écosystèmes, nous allons actionner pour eux notre réseau. Nous pourrons, par exemple, les mettre en relation avec notre filière Next Innov. Une de ses missions est de faciliter le quotidien des start-uppers en les mettant en relation avec les bonnes personnes au bon moment, notamment par rapport à la phase de vie de leur start-up.

Question : Marraine de la première promotion, la Banque Populaire du Sud va-t-elle challenger les étudiants ? Si oui, dans quel domaine ?

Cyril Brun : C’est aussi le but du jeu, puisque cette 1ère promotion va être estampillée « Banque Populaire du Sud ». Cela va faire partie, bien évidemment, des axes que nous allons travailler ensemble. Il suffit de trouver la thématique qui va permettre de déflorer les sujets et d’intéresser les étudiants. Pour les challenger, nous nous appuierons sur notre service Innovation et ferons en sorte de trouver dans l’écosystème des challengers potentiels clients de la Banque Populaire du Sud. Le format « ouvrir l’esprit à des sujets en particulier »,on maîtrise bien !

Géro Vigney : Des challenges peuvent porter sur des thématiques bien particulières, comme l’énergie bleue, l’énergie verte, l’agriculture, etc.

« Ces domaines d’investigation font partie des ambitions fortes de notre plan stratégique EVA »

Cyril Brun : D’autant plus que ces domaines d’investigation font partie des ambitions fortes de notre plan stratégique EVA. Pour exemple, nous aspirons à être l’acteur de référence de l’économie bleue avec le Crédit Maritime Méditerranée, notre maison experte en la matière.

Ou bien encore sur le « green » : pour l’année 2022, nous multiplions par 5 les crédits liés à la transition environnementale, et c’est sans commune mesure par rapport à l’accélération qui va être prise. Quant à l’agriculture, 6.300 agriculteurs AGRI-VITI sont nos clients. Nous concoctons tout un programme sur-mesure pour être à la hauteur de l’agriculteur et du viticulteur, entrepreneurs innovants ! Un projet qui s’inscrit naturellement dans l’ADN de notre Banque parce que son « territoire-terroir » est son identité. Plus de 29.000 exploitations sont présentes dans nos 7 départements.  

Question : Quelles sont les relations entre 42 Perpignan et les autres écoles informatiques et numériques d’Occitanie ?

« Nous sommes partants pour développer un lien fort entre nous »

Géro Vigney : Avec les autres écoles du numérique ou de robotique de la région, nous souhaitons aller chercher une synergie de travail. Ensemble, nous sommes là pour faire de la région Occitanie un pôle de référence dans la formation à la tech et au numérique. Même si notre école 42 Perpignan est ouverte à tous, elle ne peut pas convenir à tout le monde ! La pédagogie disruptive de 42 – pas de classes, ni de professeurs, ni de cours – ne correspond pas forcément à tous les profils. Il faut aussi des lieux avec une pédagogie dite plus classique – telle que celle de l’IDEM, par exemple. Nous sommes également en rapport constant avec les incubateurs. En effet, les start-up qu’ils hébergent peuvent avoir besoin d’experts que nous allons former, tout comme nos étudiants seront preneurs de stages à réaliser et de cas concrets pour affiner leurs recherches. Il doit y avoir un partage intelligent entre formation et besoins. L’échange est un pilier fondamental de la philosophie de 42 Network*. J’espère que nous aurons entre nous des retours d’expériences riches et porteurs, qui nous permettront à tous de gagner du temps.

Question : Justement, pouvez-vous nous en dire plus sur cette fameuse pédagogie disruptive ?

« C’est en mettant en commun différentes façons d’appréhender un problème que ce dernier a le plus de chances d’être traité dans sa globalité et de façon efficace »

Géro Vigney : Notre pédagogie se rapproche quelque peu de celle de la méthode Montessori*. C’est un fonctionnement en mode start-up, c’est-à-dire en mode « projétisé ». En d’autres termes, les étudiants choisissent un projet pratico-pratique d’entreprise. Nous faisons appel à l’intelligence collective et aux partages des données et des connaissances. Afin de rendre les étudiants autonomes et efficaces au plus vite sur de nouvelles problématiques, l’apprentissage par l’erreur fait aussi partie de notre boîte à outils. C’est dans la diversité                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            des sources (internet ou chez leurs pairs)qu’ils vont trouver des axes, des visions, des angles différents. La problématique posée sera appréhendée au travers d’un faisceau d’indices et aura ainsi plus de chances d’être résolue dans son ensemble. C’est en mettant en commun diverses façons d’aborder un problème que ce dernier a le plus de chances d’être traité dans sa globalité et de façon efficace.

Être encore plus tournés et ouverts sur l’extérieur… c’est-à-dire aller sourcer, s’enrichir, dans le but d’expérimenter des modes de fonctionnement qui cassent les codes de la banque traditionnelle

Cyril Brun : Notre projet d’entreprise EVAa été élaboré ainsi. En effet, notre plan stratégique n’est pas une simple déclinaison d’intentions, mais bien 63 actions ancrées dans la réalité qui doivent être livrées à terme. Notre ambition est d’aller encore plus loin dans cette méthodologie disruptive, pour être encore plus proches de nos sociétaires, nos prestataires, nos clients et nos collaborateurs. Être encore plus tournés et ouverts sur l’extérieur… c’est-à-dire aller sourcer, s’enrichir, dans le but d’expérimenter des modes de fonctionnement qui cassent les codes de la banque traditionnelle. Pour exemple, notre direction des ressources humaines et de l’expérience collaborateurs œuvre de concert avec un de nos clients dans le cadre de Great Place to Work* afin d’obtenir le label d’entreprise où il fait bon travailler. C’est bien parce que la Banque Populaire du Sud est en phase avec son environnement qu’elle peut avoir une vision entrepreneuriale de l’avenir.

Question : Comment postuler à 42 Perpignan ?

« 42 Perpignan cherche à challenger la capacité de chacune et de chacun des candidats à donner le maximum durant la Piscine »

Géro Vigney : Il y a trois stades : les jeux en ligne, puis le checking, c’est-à-dire une première rencontre avec les étudiants, où nous expliquons notre conception pédagogique et ce qui les attend. Par la suite, les étudiants peuvent s’inscrire sur l’une des trois piscines proposées (novembre, décembre ou janvier). Ce temps fort de sélection est tout l’inverse d’une compétition. Il s’agit de mettre en situation les candidates et les candidats en leur faisant commencer le programme de la formation. Aucun prérequis en codification n’est nécessaire : peu importe le niveau de départ ! 42 Perpignan cherche à challenger la capacité de chacune et chacun des candidats à donner le maximum durant la Piscine.

* 42 Network / 42 a créé le plus grand réseau au monde d’écoles d’informatique gratuites, innovantes, ouvertes à toutes et à tous. Les campus, fondés avec des partenaires sur le modèle du tout premier à Paris en 2013, contribuent à diffuser la méthode 42. Chaque campus tisse des liens solides avec les écosystèmes locaux pour proposer aux étudiantes et étudiants la pédagogie de 42.  

* Méthode Montessori / La méthode Montessori est basée sur l’observation et les lois du développement naturel de l’enfant sur le plan psychologique et psychique.  Il ne s’agit pas simplement de créer une collection d’outils, mais plutôt de guider l’enfant dans l’utilisation des outils adaptés à son évolution.

* Great Place to Work / Les entreprises où « il fait bon travailler » se voient attribuer un label qui répond à un certain nombre de critères, comme la confiance envers les dirigeants, la fierté de bien faire son travail, etc.

* IDEM / École supérieure des industries créatives et numériques.

À propos de l’école 42

42 a été fondée en 2013, alors que l’industrie du numérique en France subissait une importante pénurie de développeurs en informatique. Pour former en grand nombre le fleuron des talents de demain, l’établissement met à disposition les meilleures infrastructures dans des locaux innovants et modernes.

42 Perpignan est la dernière « petite sœur » française de 42, créée en 2022. Trois membres fondateurs publics – la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole, la Ville de Perpignan et la chambre de commerce et d’industrie des Pyrénées-Orientales – accompagnés par un collège privé de 30 membres soutiennent l’école depuis sa création. L’École 42 Perpignan Occitanie bénéficiera de locaux neufs et d’infrastructures de pointe dans un cadre exceptionnel au cœur de la ville, au sein des « Dames de France », qui pourront accueillir jusqu’à 150 étudiants par promotion.

Depuis 2017, 42 est classée meilleure école de code au monde par la plateforme CodinGame. En 2021, 42 a été nommée par le classement international WURI 1ère formation innovante de France et 1ère au monde pour ses valeurs éthiques. 42 Perpignan Occitanie et son territoire ont l’ambition d’entrer pleinement au cœur de l’ère du numérique et d’offrir de nouvelles perspectives de formations innovantes et de création d’emplois. Pour ce faire, un partenariat public-privé a été mis en place.

L’objectif

Former massivement des experts du numérique en dehors des circuits académiques traditionnels pour répondre à l’importante pénurie de talents dans la région. 42 Perpignan souhaite lever ce frein majeur pour l’activité des entreprises.

La méthode

Une pédagogie disruptive fondée sur le Peer-to-Peer Learning et la gamification, avec un fonctionnement sans cours ni professeurs, pour permettre aux apprenants de libérer leur créativité autour d’un cursus 100 % projets.

Pourquoi 42 ?

Dans le livre « Le Guide du voyageur galactique », de Douglas Adams, une race avancée d’extraterrestres décide de construire un superordinateur. Sa mission : trouver la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste. Après plus de sept millions d’années à calculer, l’ordinateur délivre sa réponse : 42. Dans la culture populaire geek, le nombre 42 est souvent utilisé comme réponse ultime face à un problème qui semble insurmontable. C’est pour cela que 42 s’appelle 42 : c’est notre réponse face à ce que devrait être l’enseignement de l’informatique d’aujourd’hui et de demain.

À propos de la Banque Populaire du SudLa Banque Populaire du Sud (associée à ses 3 marques, la Banque Marze, la Banque Dupuy, de Parseval, et le Crédit Maritime Méditerranée) est une entreprise régionale coopérative présente dans 9 départements, essentiellement dans le sud de l’Occitanie. Elle compte 570.000 clients, 232.000 sociétaires, 2.200 collaborateurs déployés sur 240 agences ; 8 centres d’affaires (dont 1 qui accompagne les start-up et les entreprises innovantes) ; 80 experts dédiés aux entreprises ; des agences spécialisées (étudiants/enseignants, fonction publique, professions libérales, agriculteurs, patrimoniale) ; une e-agence « développement durable » ; et des experts basés sur les sites centraux de Perpignan, Saint-Estève, Montpellier et Nîmes.