Comment la BPBFC accompagne les sportifs de haut niveau – Interview de Lucile Dupont, Directrice de la communication

C’est la première fois que la BPBFC soutient individuellement des sportifs

Le groupe BPCE, auquel appartient la Banque Populaire (tout comme la Caisse d’Épargne, Natixis et la Banque Palatine) a jusque-là noué des pactes d’accompagnement avec près de 200 sportifs de haut niveau. Pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (BPBFC), y voyez-vous une stricte déclinaison du partenariat BPCE avec les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ou des actions plus structurelles en faveur du sport de haut niveau français ?

Il s’agit pour le groupe BPCE, mais aussi chaque entité qui le compose, de prendre pleinement part aux jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et de prendre à cœur notre rôle de partenaire premium. En tant que banque régionale, notre volonté est de participer, à notre niveau, à la valorisation du sport en France. En ce qui nous concerne, nous avions fait le souhait de porter le sport comme vecteur d’inclusion. Ainsi, en accompagnant des athlètes féminines handisport et sport adapté sur notre territoire, nous participons à véhiculer les valeurs du sport et de ceux qui le représentent.

Comme beaucoup d’autres partenaires, y compris les membres du groupe BPCE, la BPBFC s’est appuyée sur le « Pacte de Performance » dans le cadre de son accompagnement envers deux sportives, Sandrine Martinet (para-judokate) et Léa Ferney (para-pongiste). En quoi ce dispositif vous apparait-il le plus adapté ?

Le Pacte de Performance nous permet de bénéficier d’un cadre juridique et réglementaire sécurisé et bien défini pour l’accompagnement de plus de 200 athlètes français. C’est la première fois que la BPBFC soutient individuellement des sportifs. Habituellement, il s’agit plutôt pour nous de soutenir des événements, des clubs ou des associations sportives. Le Pacte de Performance permet de formaliser notre soutien tout en bénéficiant de l’accompagnement de la Fondation du sport français.
Ainsi, on peut imaginer avec l’athlète la teneur de notre soutien, ses modalités, ainsi que la valorisation d’un tel accompagnement.
Clairement, les soutiens envers Sandrine Martinet et Léa Ferney font écho aux valeurs de notre groupe et les entités qui le composent. Ces fiers accompagnements s’inscrivent également dans la marque employeur que nous développons autour de la mixité.
Cela nous permet aussi de prendre un positionnement et la parole autour du handicap d’une manière ouverte et étayée de témoignages concrets grâce à ces deux belles athlètes, et ce tant en externe qu’en interne. En interne par exemple, Sandrine Martinet est la marraine du chantier « Valeurs » que nous menons cette année.

Sandrine Martinet, para-judokate, accompagnée par la BPBFC

Que permettent concrètement ces actions de mécénat : le soutien financier, la gestion de patrimoine, la reconversion, la professionnalisation durant la carrière sportive ?

Pour chacune des deux athlètes que nous soutenons, les actions de mécénat diffèrent car elles sont à des stades différents de leur carrière sportive.
Sandrine Martinet qui entendait arrêter sa carrière après les jeux de Tokyo (2021) a pu poursuivre une préparation pour les prochains jeux de Paris 2024, tout en continuant sa carrière professionnelle de kinésithérapeute. En outre elle a pu envisager sa formation de kinésithérapeute du sport, ce qui constitue un élément anticipé de reconversion professionnelle.
Pour Léa Ferney, c’est différent, elle est à peine majeure et peut vivre sa formation initiale dans le champ HCR (Hôtel, Cafés, Restaurants) tout en amorçant sa carrière de sportive de haut niveau.

Léa Fernay, para-pongiste, soutenue par la BPBFC

La Banque Populaire est connue pour être la Banque de la voile (depuis 1989) et désormais celle du surf (depuis 2019). Forte de ces 30 ans de soutien, la Banque Populaire est-elle devenue un incontournable acteur du sport de haut niveau dans ces disciplines, via les actions fédérales ?

Notre groupe intervient en effet historiquement en soutien à la voile, dans ses composantes humaines et techniques. Notre accompagnement s’étend aux écoles de voiles accueillant les champions de demain. Au-delà de la voile, il y a le surf comme vous le soulignez, désormais discipline olympique.
Pour ce qui est de notre dimension régionale, cela renvoie à la notion de « sport et territoire »: la BPBFC soutient ainsi des événements comme les marathons de Chablis et de Nevers, mais aussi des clubs sportifs, des équipes locales avec pour objectif de soutenir toutes les disciplines (football, handball, rugby, vélo, golf…), et ce peu importe le niveau.

Interview issue du Dossier Spécial « L’accompagnement des sportifs de haut niveau »
Droitdusport.com en collaboration avec la Fondation du Sport Français