Le surf et la Banque Populaire : l’éclosion d’une idylle prometteuse

Directeur du Groupe Cornouaille ‑ Sud Finistère de la Banque Populaire Grand Ouest, Pascal Da Silva est un amoureux de surf depuis près d’un quart de siècle. Basé sur un territoire en première ligne dans le développement du sponsoring surf, Pascal s’engage pour le développement et la promotion de ce sport.

Depuis quand faites-vous du surf et avec quelle régularité ?

J’ai commencé à faire du bodyboard il y a 30 ans, car à l’époque il n’y avait pas vraiment de matériel pour faire du surf en tant que débutant. Je suis ensuite parti à Rennes, et en revenant à Quimper il y a 24 ans, j’ai constaté que des écoles de surf s’étaient développées, avec une pédagogie et du matériel adaptés à l’apprentissage. Depuis, j’en fais environ une fois par semaine en moyenne, avec des pics selon les périodes. Nous venons de créer une section glisse au sein de l’association sportive Banque Populaire et nous avons récemment fait une sortie à 6 qui a été l’un de nos meilleurs moments de l’année !

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette discipline ?

Je n’étais ni skateur, ni skieur, et j’ai découvert le plaisir de la glisse à travers le surf. J’ai tout de suite accroché à ces sensations uniques. Lorsqu’on est porté par une vague, on ressent un plaisir immédiat ; tout le monde devrait connaitre ce sentiment ! Ce qui me plaît avant tout, c’est de pratiquer dans un environnement incroyable. Surtout en Bretagne et dans le sud Finistère : la côte est magnifique, et lorsqu’on l’admire depuis la mer, elle prend encore une autre dimension.

Quelles sont les particularités de la Bretagne et du Sud Finistère concernant le surf ?

La Bretagne a toujours été une terre de surf pionnière. La côte est très découpée, donc elle permet de capter toutes les houles, et il y a une diversité de spots incroyables. À moins de 20 minutes de chez moi, à Quimper, il y a au moins 25 endroits où je peux aller surfer avec des paysages à chaque fois différents. La Bretagne est également la première région de France où on peut surfer toute l’année : selon les conditions, il est possible de pratiquer quasiment tous les jours. Dans les Landes, par exemple, c’est très compliqué en hiver, alors qu’en Bretagne c’est la meilleure saison.

Quelle vision portez-vous sur l’évolution de la pratique sur votre territoire ?

Le surf est passé du statut de sport très confidentiel à une pratique tout public. Aujourd’hui, on peut monter sur une planche de 3 à 99 ans, et c’est vraiment devenu un sport familial et intergénérationnel. C’est un sport qui peut être considéré comme très individuel, mais c’est collectivement que l’on prend le plus de plaisir ! Le surf a le potentiel pour un développement économique très important qui se matérialise depuis quelques années. Il y a de ce fait un impact économique colossal, de manière directe ou indirecte, et les collectivités comme les acteurs économiques locaux en ont pris conscience.

Selon vous, quelles sont les vertus du surf pour le territoire breton et ses habitants ?

Le surf est un vecteur de développement du tourisme en Bretagne et une pratique tout public, mais c’est aussi un sport de haut niveau, un catalyseur d’innovation – nous avons par exemple vu apparaître des planches de surf faites à partir d’algues –, et enfin une source de bien-être qui peut permettre de soigner des maladies ou de favoriser l’inclusion, et un développement très important en tant que sport féminin. Il s’agit aussi d’un magnifique outil pour apprendre aux enfants à ne pas avoir peur de la mer et à la comprendre : étudier les courants et les vagues, développer la concentration, etc.

Pourquoi vous êtes-vous impliqué sur le sponsoring du surf par Banque Populaire Grand Ouest ?

La Banque Populaire a noué un partenariat national avec la Fédération française de surf lorsque la discipline est devenue un sport olympique. Nous avions la responsabilité de décliner ce partenariat sur notre territoire, et j’avais la chance de pouvoir porter ce projet pour une discipline dont je suis passionné, donc cela m’est apparu comme une évidence. Nous avons commencé par collaborer avec la Ligue de Bretagne de surf qui compte le deuxième pôle espoir de France et fait un travail remarquable de détection des talents, comme cela a été le cas avec Gaspard Larsonneur. Ce partenariat a ensuite été étendu au Comité départemental du Finistère et à la Ligue de Normandie, et il est en cours de déploiement sur les Pays de la Loire. Nous avons l’ambition d’écrire la même belle histoire avec le surf que celle que nous écrivons avec la voile depuis plus de 20 ans.

Qu’est ce que ce sponsoring apporte à la discipline et quel est l’intérêt pour la banque?

Le partenariat avec la Banque Populaire offre au surf une assise et des moyens financiers pour développer leurs activités. De notre côté, cela nous permet de renforcer l’identification à des valeurs que nous partageons : l’ancrage territorial, la passion pour la mer, la pratique du sport et le dépassement de soi, l’inclusion, la préservation de l’environnement ou encore l’innovation. L’objectif est de mettre en place un partenariat gagnant / gagnant sur le long terme, qui aille bien au-delà des JO. Nous sommes encore un jeune couple, mais nous espérons que cette histoire d’amour durera très longtemps !

Le surf breton en websérie

La saison 4 de J’irai dormir chez moi est en ligne. La série suit une bande d’amis, dont Gaspard Larsonneur, Ian Fontaine et Maelys Jouault, pendant un road trip dédié à la pratique du surf. Après trois saisons sur leur territoire breton, ils sont cette fois partis à l’assaut des côtes irlandaises. Une aventure à retrouver sur Youtube.