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Accident de la vie

Accident de la vie : mieux vaut prévenir que guérir !

Se renverser une casserole d’eau bouillante sur le pied, tomber d’un escabeau mal stabilisé, se coincer par mégarde les doigts dans une portière de voiture… nous avons tous vécu ce genre de malheureuse et douloureuse expérience.

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Chaque année 11 millions de français sont victimes d’un accident domestique. Si la majorité des accidents s’avère sans gravité, un peu moins de la moitié (4.5 millions) génère des blessures nécessitant une prise en charge médicale, et certaines impactent durablement la vie des victimes.

Pire, les accidents domestiques causent 20 000 décès annuels, et tuent donc trois fois plus que les accidents de la route. Ces accidents, dits domestiques, interviennent principalement au domicile, à l’école ou sur une aire de jeu, mais aussi dans le cadre des pratiques sportives.

Sans surprise, ils touchent majoritairement deux populations vulnérables : les jeunes enfants et les personnes âgées. En effet, l’accidentologie démontre que les personnes âgées sont plus sujettes aux chutes accidentelles alors que les bébés et les jeunes enfants sont plus facilement exposés aux risques de noyade ou de suffocation.

Vous ne le savez peut-être pas mais les accidents domestiques constituent la première cause de mortalité chez l’enfant de 1 à 4 ans. Cela étant dit, les têtes en l’air, les bricoleurs ou cuisiniers du dimanche ne sont pas en reste, et personne n’est vraiment à l’abri !

Les accidents les plus fréquents

Et si les accidents domestiques sont trèèèèèèès nombreux en France et bien sachez que 80%* d’entre eux auraient pu être évités grâce à des mesures simples de prévention. C’est tout l’objet de cet article.

Voici notre flop 6 (et non top 6) des accidents domestiques les plus fréquents :

  1. Chutes
  2. Asphyxies
  3. Intoxications
  4. Brûlures
  5. Risques électriques
  6. Noyades
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Les chutes

La chute est le risque domestique le plus fréquent. On rate une marche, on fait l’équilibriste sur une chaise pour bricoler en hauteur, on glisse sur un parquet trop bien ciré ou on tombe sur un obstacle quelconque et patatras, c’est la chute assurée.

QUI SONT LES PLUS CONCERNÉS ?

Les personnes âgées sont les plus sujettes aux chutes. C’est une population fragile dont les chutes ont des conséquences souvent lourdes : hospitalisation longue et rééducation compliquée. Nos aînés représentent 95 % des victimes liées aux chutes chaque année. En cause, un environnement mal adapté, une mauvaise vision et des troubles de l’équilibre qui augmentent avec l’âge.

Les chutes concernent également les enfants de 0 à 6 ans avec des événements spécifiques à cette tranche d’âge, tels que la chute d’une chaise haute ou d’une table à langer. Les petits tombent aussi facilement des escaliers ou peuvent basculer d’une fenêtre laissée ouverte.

COMMENT PRÉVENIR LES CHUTES ?

  • Éviter les sols encombrés et les obstacles peu visibles (sol mal agréé, coin de tapis qui se relève…).
  • Éviter les sols mouillés et glissants. Se méfier du verglas, même sur sa terrasse.
  • Toujours surveiller un enfant en hauteur : chaise haute, haut des escaliers…
  • Mettre en place des barrières de sécurité pour les enfants en bas et en haut des escaliers.
  • Fermer les fenêtres en présence d’un enfant.
  • Pour les personnes âgées, prévoir de multiplier les points d’appuis : rampe d’escalier, poignée de douche ou de baignoire… Vérifier le bon éclairage des différentes pièces de vie.
  • Vérifier l’état des escabeaux ou échelles avant d’y monter. Si les travaux sont à forte hauteur, prévoir une deuxième personne pour sécuriser le bas de l’échelle.

L’asphyxie

QUI SONT LES PLUS CONCERNÉS ?

L’asphyxie par ingestion de petits objets ou aliments (cacahuètes, piles, petites pièces de jouet…) concerne surtout les enfants. L’ingestion d’un trop gros morceau d’aliment peut également causer un étouffement.

Comment prévenir l’asphyxie ?

  • Ne pas laisser traîner de petits objets que l’enfant pourrait mettre à la bouche.
  • Toujours surveiller un bébé lorsqu’il commence à manger seul. Lui apprendre à bien mastiquer et lui couper ses aliments en petits morceaux tant qu’il ne sait pas le faire lui-même.
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L’intoxication

Il existe 3 types d’intoxications domestiques possibles :

  • intoxication alimentaire ;
  • intoxication médicamenteuse ;
  • intoxication par produits toxiques, y compris au monoxyde de carbone.

QUI SONT LES PLUS CONCERNÉS ?

Toute la famille peut être concernée par les intoxications, mais la population la plus exposée reste les très jeunes enfants. Les intoxications médicamenteuses sont la première cause d’accidents domestiques chez les moins de 4 ans. Les intoxications par ingestion ou inhalation peuvent provoquer des brûlures plus ou moins dommageables dans la bouche et l’œsophage ainsi que des troubles digestifs.

COMMENT PRÉVENIR LES INTOXICATIONS ?

  • Pour les produits alimentaires, respecter les conditions de stockage et les dates limites de consommation. Ne jamais recongeler un aliment déjà décongelé. Si des produits semblent altérés (boîte de conserve gonflée, traces de moisissure ou couleur inhabituelle…) mieux vaut les jeter directement à la poubelle et ne pas chercher à les consommer. Des règles d’hygiène stricte lors de la préparation et la consommation des aliments doivent également être appliquées.
  • Mettre les médicaments et autres produits dangereux (produits de ménage, de bricolage…) hors de portée des enfants ou dans un placard fermé à clé.
  • Ne jamais transvaser de produits toxiques dans des contenants anodins du type bouteille d’eau. En plus des mentions légales et des avertissements sur la dangerosité du contenu, les contenants d’origine ont des bouchons de sécurité.

Les brûlures

Les brûlures domestiques sont elles aussi courantes. Elles peuvent être de deux types :

  • brûlures de contact : plaques, liquides chauds, flammes… ;
  • brûlures chimiques : ingestion de produits toxiques.

QUI SONT LES PLUS CONCERNÉS ?

Les bébés et jeunes enfants sont une population exposée, mais les personnes âgées le sont également. En effet, avec l’âge, nos aînés ont la vue qui baisse et peuvent se tromper dans l’utilisation de leurs appareils ménagers ou avoir du mal à lire les étiquettes. Chaque année en France, ce sont plus de 400 000 personnes qui sont victimes de brûlures domestiques. 9 000 considérées comme grands brûlés doivent être hospitalisées.

COMMENT PRÉVENIR LES BRÛLURES ?

  • Les mêmes précautions d’usage doivent être adoptées comme pour les risques d’intoxication : produits en hauteur ou sous clé pour les enfants, contenants d’origine…
  • Surveiller les enfants dans la cuisine, leur expliquer les dangers potentiels liés aux sources de chaleur dès le plus jeune âge.
  • Pour les personnes âgées, faire un point sur leur autonomie et adapter leur environnement si nécessaire sans les brusquer.

Les risques électriques

Vétusté des installations, absence d’entretien régulier, défaut de conception de l’installation électrique ou encore mauvaise utilisation des appareils ménagers… Les origines des accidents électriques peuvent être nombreuses. Elles provoquent deux types de dangers :

  • l’électrocution ;
  • le départ de feu, l’incendie.

QUI SONT LES PLUS CONCERNÉS ?

Toute la famille est concernée par les accidents électriques et les risques d’incendie. Les statistiques montrent qu’un incendie domestique survient toutes les deux minutes en France. 1/4 des incendies sont liés à des installations électriques défectueuses ou non réglementaires (source ministère de l’Intérieur).

COMMENT PRÉVENIR LES RISQUES ÉLECTRIQUES ?

  • Vérifier que ses installations sont aux normes et en bon état de fonctionnement. Les faire contrôler régulièrement.
  • Respecter les notices d’utilisation des appareils électriques
  • Faire ramoner régulièrement sa cheminée.
  • Installer des détecteurs de fumée dans les pièces principales et avoir un extincteur à la maison.

Les noyades

Les noyades dans le bain ou en piscine privée sont les noyades les plus fréquentes. Elles sont en augmentation ces dernières années. On recense plus de 900 noyades accidentelles en 2018. (source Santé Publique France, statistiques 2018).

QUI SONT LES PLUS CONCERNÉS ?

Les très jeunes enfants. Même dans 20 centimètres d’eau, un tout-petit peut se noyer en quelques minutes et sans un bruit.

COMMENT PRÉVENIR LES NOYADES ?

  • Ne jamais laisser un bébé sans surveillance dans le bain ou aux abords d’une piscine, même pour aller chercher une serviette quelques secondes ou pour répondre au téléphone.
  • Dans le bain, utiliser un siège de bain adapté à l’âge de l’enfant ou un tapis de bain quand il est plus grand.
  • Les piscines privées doivent répondre aux normes de sécurité et être équipées d’un rideau de protection et d’une alarme.
  • Tant que l’enfant ne sait pas nager, il faut qu’il porte toujours des brassards, même s’il est hors de l’eau. Les brassards doivent être aux normes de sécurité (marquage CE et la norme NF 13138-1) et en bon état d’usage.
  • Se rappeler qu’aucun dispositif de sécurité, même aux normes, ne remplacera la vigilance d’un adulte

À chaque saison ses accidents… prudence !

Les accidents domestiques sont certes très fréquents tout au long de l’année, mais saviez-vous qu’ils font l’objet d’une saisonnalité ?

L’arrivée du printemps et le retour des beaux jours riment avec jardinage et bricolage. Deux activités qui occasionnent des blessures plus au moins sérieuses notamment des chutes et des coupures graves. Les accidents les plus fréquents ont lieu dans le jardin : se prendre un râteau et trébucher sur le tuyau d’arrosage.

L’été est la période où l’on dénombre le plus de noyades. Elles concernent tous les lieux (mer, piscines publiques ou privées) et tous les âges. Un autre accident très courant chez les enfants de 5 à 10 ans c’est la chute d’un équipement de loisir d’extérieur : toboggan, balançoire et trampoline.

A l’automne, le risque réside dans le principe même de la saison : les feuilles mortes ! Attention aux chutes lors de vos balades ou lors des activités dans le jardin, ces feuilles sont mortes mais n’ont pas dit leur dernier mot !

En hiver, outre les chutes occasionnées par les plaques de verglas, on observe une recrudescence des intoxications au monoxyde de carbone et des incendies et électrocutions dues aux guirlandes électriques. Autres accidents fréquents à cette période de l’année : ceux liés à la pratique de sports d’hiver.

N’hésitez pas à lire notre article consacré au sujet : Comment choisir son assurance pour le ski ?

Et pour terminer en beauté les fêtes de fin d’années et son lot d’accidents bêtes : les coupures graves lors de l’ouverture des huîtres ou de l’emballage des cadeaux, ou encore les blessures aux yeux provoquées par les bouchons de champagne.

Nous voici à la fin de ce petit tour des accidents de la vie courante par saison ! La question que nous nous posons maintenant est comment puis-je m’assurer en cas de pépin ? Nous vous proposons de découvrir l’Assurance Multirisques des accidents de la vie et de contacter votre conseiller ! Mieux vaut prévenir que guérir !

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La prévention et le respect de règles simples permettent dans la plupart des cas d’éviter ces accidents. Si toutefois vous êtes victime d’un accident de la vie courante, la première chose à faire est d’appeler les secours :

  • 15 pour le Samu ;
  • 18 pour les pompiers ;
  • 112 pour les secours.
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Les gestes qui sauvent !

  • allonger la victime sur le côté (en position latérale de sécurité) en cas de perte de conscience pour dégager les voies respiratoires. Couvrir la victime pour éviter l’hypothermie ;
  • en cas de brûlure, passer la zone concernée sous l’eau froide en respectant la règle de 3 x 15 : 15 degrés, à 15 cm du robinet pendant 15 minutes ;
  • en cas d’électrocution, ne pas toucher la victime si elle est encore en contact avec la source d’électricité. Couper le courant et ensuite lui porter secours ;
  • en cas d’intoxication aux médicaments ou au produits toxiques, appeler le centre antipoison (pour Lille et les alentours : 0800 59 59 59) et ne rien donner à la personne intoxiquée en attendant les secours. Bien conserver le produit ingéré pour le montrer aux secouristes ;
  • dans tous les cas, rester avec la victime jusqu’à l’arrivée des secours. Si elle est consciente, lui parler pour la stimuler et la garder éveillée.

Une fois la victime prise en charge, il est temps de déclarer l’accident à l’assurance pour ouvrir les droits à l’indemnisation. La déclaration doit être faite dans les 5 jours suivant l’accident.

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