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Epargner pour préparer l’avenir de ses enfants et petits-enfants !

Souscrire une assurance vie pour ses enfants ou pour ses petits-enfants est une excellente façon de leur constituer une réserve d’argent pour les aider à démarrer dans la vie.

Afin de constituer une épargne pour leurs enfants ou leurs petits-enfants, les Français ont le choix entre plusieurs produits. Entre les différences de rendement, de plafond de versement et la fiscalité, quelle est la meilleure option entre l’assurance viele livret A et le livret jeune ?

Assurance vie, livret A ou livret jeune, quelle est la meilleure option ?

Assurance vie : un contrat avantageux aux versements souples

Les avantages de l’assurance vie sont nombreux :

  • pas de limite d’âge ;
  • des versements souples et qu’il est possible de planifier ;
  • pas de plafond ;
  • pas d’imposition sur les intérêts tant que ceux-ci ne sont pas perçus (lors d’un rachat partiel ou total) ;
  • vous choisissez l’âge (entre le 16ème et le 25ème anniversaire) à partir duquel l’enfant pourra disposer du capital que vous lui aurez constitué dans le cadre d’un Plan Épargne Enfant (18 ans pour un contrat d’assurance-vie « classique »).
  • une fiscalité avantageuse au bout de 8 ans, d’où l’intérêt de « prendre date » en ouvrant un contrat, même avec le montant minimum.
  • une fiscalité avantageuse au bout de 8 ans, d’où l’intérêt de « prendre date » en ouvrant un contrat, même avec le montant minimum.

Livret A : pour jouer la sécurité

Le livret A est un compte d’épargne réglementé proposé par la majorité des établissements bancaires. Le taux du livret A est fixé et garanti par l’État, ce qui en fait un placement sécuritaire. C’est le produit d’épargne préféré des Français avec un taux de 2% (taux en vigueur depuis le 01/08/2022).

Cependant, ses conditions très avantageuses attirent chaque année de nombreux parents et grands-parents désireux d’organiser l’avenir financier de leur progéniture. Les modalités d’ouverture, simples et accessibles à tous sans distinction, permettent d’ouvrir un livret A à un enfant dès sa naissance.

Que permet le livret A ?

  • une ouverture de compte gratuite dès la naissance ;
  • des versements libres ( minimum 10 € dans la plupart des banques) sans aucuns frais ;
  • des retraits libres (minimum 10 €) sans aucuns frais ;
  • les virements (réguliers ou libres) ou clôture du compte sont gratuits ;
  • des retraits possibles par l’enfant dès 16 ans (sauf refus de son représentant légal) ;
  • Les intérêts perçus sont totalement exonérés d’impôts sur le revenu ainsi que de prélèvements sociaux.

Les limites du livret A

Malgré ses facilités de gestion qui en font le réceptacle parfait d’une épargne ponctuelle ou régulière, le principal inconvénient de ce produit est qu’il est plafonné à 22 950 €. Cette somme peut être vite atteinte si la capacité d’épargne des parents ou grands-parents est importante ou si l’enfant décide de placer régulièrement ses dotations d’anniversaires ou autres événements sur son livret.

De plus, il n’est autorisé d’ouvrir qu’un seul livret A par enfant. Une fois le plafond atteint, il faut prendre le relais avec un autre produit d’épargne. Il est bien entendu envisageable d’utiliser le livret A comme réserve sécurisée en complément d’un placement plus risqué.

Livret jeune : le livret des 12-25 ans

À partir de 12 ans, il est possible de souscrire un livret jeune pour son enfant. Ses intérêts sont totalement exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux, comme pour le livret A, mais son rendement est généralement meilleur, car ce sont les banques qui décident du taux à appliquer.

Afin d’attirer les épargnants, les établissements bancaires se montrent généreux et offrent des taux supérieurs au taux des livrets réglementés (Livret A, LDDS). Par exemple, à la Banque Populaire du Nord, la rémunération brute du Livret Jeune est de 2%.

Les conditions de gestion sont aussi simples que pour le livret A. Les dépôts et retraits sont gratuits. Il est possible, avec l’accord des parents, que l’enfant dispose d’une carte bancaire. Le livret jeune offre donc, en plus d’un rendement d’épargne attractif, la possibilité pour un mineur de se familiariser avec la gestion de son propre budget.

A savoir, le livret jeune est plafonné à 1 600 € et il se clôture obligatoirement au plus tard le 31 décembre de l’année des 25 ans de l’enfant. L’idéal pour un meilleur rendement est de plafonner le livret dès son ouverture.

En savoir plus sur les Livrets Banque Populaire du Nord

Le principe de l’assurance vie

L’assurance vie permet de constituer une réserve d’argent à utiliser selon ses besoins. Celle-ci est déblocable à tout moment sous forme de rachats pour la réalisation de projets ponctuels (achat immobilier, voyage…) ou pour pallier une baisse de revenus par exemple.

L’assurance vie peut être souscrite en son nom propre ou pour le compte d’un enfant, en fonction du type de contrat.

La fiscalité de l’assurance vie est avantageuse puisque les intérêts ne sont pas soumis à l’imposition tant que ceux-ci ne sont pas perçus. En outre, après 8 ans, les contrats d’assurance vie bénéficient d’abattements fiscaux intéressants. Il s’agit donc d’un bon outil d’épargne à destination des enfants pour sécuriser leur avenir.

Faire bénéficier d’une assurance vie à ses enfants : les possibilités

L’assurance vie est utilisée par les épargnants en faveur de leurs descendants pour, soit leur constituer un capital dès leur plus jeune âge, soit les préserver d’éventuels problèmes financiers en cas de décès. Ainsi, plusieurs formules sont envisageables.

Contrat d’assurance vie enfant : tout savoir

À la naissance d’un enfant, il est habituel d’ouvrir un compte bancaire spécifique ou de placer de l’argent sur un livret. C’est une façon de bloquer une somme qui lui sera, plus tard, destinée pour financer des études, acheter une première voiture ou encore se constituer un apport pour un projet immobilier

Souscrire un contrat d’assurance vie pour ses enfants ou ses petits-enfants, qu’ils soient mineurs ou majeurs, est également possible. La principale raison qui motive parents ou grands-parents à ouvrir une assurance vie pour un enfant est de constituer une épargne rémunérée sur plusieurs années. Les souscripteurs ont une vision à long terme de leur effort d’épargne. L’argent est disponible à tout moment sur signature des 2 représentants pour l’assurance vie et du titulaire du contrat pour le Plan Epargne Enfant.

Les modalités d’ouverture d’une assurance vie pour un enfant

Dans le cas d’un contrat souscrit par les parents ou les grands-parents, les modalités d’ouverture d’un contrat d’assurance vie à destination d’un enfant sont très simples. Les parents, en tant que représentants légaux de leur enfant signent la demande d’adhésion.

Les supports de l’assurance vie pour un enfant

Une assurance vie ouverte pour un enfant propose différents supports de placement.

► Les contrats en fonds euros : ils permettent de sécuriser une épargne destinée à un mineur. Les rendements sont faibles, mais permettent de limiter les risques.

► Les contrats en unités de compte : les unités de compte peuvent être constituées d’actions, d’obligations ou de supports monétaires. Ces contrats sont certes plus rentables, mais plus risqués. La perte de capital est possible.

Il est possible de répartir entre différents supports Unités de Comptes et en fonds euros pour limiter le risque pris.

Ces différentes possibilités de placement permettent de piloter l’argent investi au plus près des souhaits de rendement. En plus des facilités de versement et de gestion de ce type de contrats, des arbitrages restent possibles tout au long de sa durée de vie.

Les versements sur une assurance vie pour un enfant

Les modalités de versements sur un support d’assurance vie destiné à un enfant sont simples à mettre en place et à piloter.

Les versements peuvent être :

  • uniques : il s’agit alors d’un seul versement à la souscription du contrat ;
  • réguliers : au moment de la souscription, sont décidés un montant de prime et une fréquence à laquelle le souscripteur effectue les versements.
  • ou libres : les versements sont réalisés ponctuellement en fonction de la capacité d’épargne de l’assuré.

L’assurance vie peut donc être alimentée sans contrainte et sans plafond de versement.

L’assurance vie au nom de l’enfant est intéressante car le capital placé lui appartient. Il peut en bénéficier librement à partir de ses 18 ans (sauf disposition contraire). C’est une manière de transmettre de l’argent à ses descendants sans rentrer dans le cadre de la donation.

Les précautions à prendre à l’ouverture d’une assurance vie pour un enfant

Avant de souscrire une assurance vie destinée à un enfant mineur, il est important de bien valider les conditions du contrat, notamment les montants des frais de souscription, de gestion ou encore d’arbitrage.

Assurance vie au profit d’un enfant : l’autre solution

Il est également envisageable de désigner un enfant comme bénéficiaire d’une assurance vie classique. Dans ce cas, ce contrat est davantage considéré comme un produit assurantiel qui permet de verser un capital à un enfant pour le protéger en cas de décès du titulaire du contrat.

Ce qui signifie aussi que l’enfant désigné au contrat ne touche rien tant que l’assuré est encore vivant. Il est bien entendu possible de désigner un enfant sur un contrat d’assurance vie et de lui en souscrire un en parallèle à son nom. Dans ce cas, toutes les situations sont couvertes.

Tant que le ou les enfants ne sont pas majeurs, c’est leur représentant légal qui est responsable de gérer l’argent de l’assurance vie. Une fois la majorité atteinte(ou date anniversaire prévue au contrat dans le cadre du Plan Épargne Enfant), l’enfant devient pleinement l’administrateur de son contrat.

Assurance vie enfant et cas particuliers

Sur toute la durée d’un contrat d’assurance vie, plusieurs cas particuliers peuvent avoir une incidence directe sur celui-ci.

Rachat de l’assurance vie enfant et fiscalité

Tant que le capital n’est pas racheté pendant la durée de vie du contrat, les gains ne sont pas imposés. En revanche, un rachat partiel ou total donne lieu à une imposition. Afin de bénéficier de la fiscalité la plus avantageuse possible, le cap des 8 ans est important.

Les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu, après l’application d’un abattement annuel :

  • de 4 600 € pour une personne seule ;
  • de 9 200 € pour un couple.

Le pourcentage d’imposition appliqué dépend de l’année de souscription du contrat selon un barème progressif (sauf option pour le prélèvement forfaitaire libératoire). Il reste bien inférieur à la taxation prévue avant les 8 ans du contrat. Il convient de bien se renseigner. S’ajoutent aux impôts 17,2 % de prélèvements sociaux.

L’assurance vie de l’enfant en cas de divorce des parents

Les sommes qui sont placées sur une assurance vie au nom d’un enfant lui appartiennent. Cependant, ses parents, en tant que représentants légaux, en assurent la gestion.

En cas de divorce, chaque parent a donc le droit, en théorie, de disposer de l’épargne de son enfant. Afin d’éviter d’éventuels soucis dans la gestion de ce patrimoine entre deux parents en désaccord, des conditions spécifiques ont été prévues. Chaque opération réalisée s’effectue avec la signature de tous les représentants légaux.

Cette disposition est valable jusqu’à la majorité de l’enfant. Pour protéger son capital en cas de séparation houleuse des parents, il peut également être prévu, dès la souscription, que les fonds restent bloqués jusqu’aux 18 ans de l’enfant. Après cette limite d’âge, il peut disposer des sommes épargnées comme bon lui semble.

L’assurance vie de l’enfant en cas de décès du souscripteur

Si l’assuré a souscrit l’assurance vie en son nom propre, la fiscalité dépend de la date de souscription du contrat, de la date des versements, ainsi que de son âge au moment des versements. Le ou les bénéficiaires mineurs désignés seront exonérés des droits de succession différemment selon que les versements ont été faits avant ou après les 70 ans de l’assuré.

La fiscalité la plus avantageuse en cas de décès correspond aux primes versées avant 70 ans. En plus des impôts, les prélèvements sociaux s’ajoutent à hauteur de 17,2 %.

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