Découvrez l’interview de Foodiz, client de la Banque Populaire du Nord
L’interview fresh avec Baptiste Bayart
« Dans l’agro-alimentaire, il ne suffit pas d’avoir une belle marque, il faut penser à long terme. »
Baptiste Bayart, co-fondateur et président de Foodiz
On parle de Foodiz ?
Foodiz est un groupe d’entreprises que j’ai co-fondé en 2010. Autour de l’entreprise 2B’FRESH notamment, qui produit et livre partout en France des sushis ultra-frais en magasin, mais s’occupe également de la mise en rayon et de la reprise des invendus. Le groupe comprend aussi Marco Polo Foods, n°1 français (et n°2 européen) dans la fabrication de sushis ; Le Petit Cuisinier, qui conçoit et produit des solutions repas innovantes ; et Deli +, spécialisé dans les événements et le commerce en magasin. Tout cela représente 500 collaborateurs permanents et 140 temporaires, pour 70 millions d’euros de CA en 2021.
Qu’est-ce qui bouge dans l’agro-alimentaire ? En ce moment ?
La grande tendance, c’est l’ultra-frais. C’est ce que nous faisons, en reprenant des outils industriels traditionnels, et en les réinventant pour créer et produire des repas plus frais, plus sains, meilleurs pour la planète, et distribués de manière plus responsable. Dans la même veine, beaucoup de nouvelles marques, beaucoup de jeunes entrepreneurs émergent, avec la volonté de faire mieux, de faire différemment…et notamment en région. Comme la demande est là, cela attire aussi beaucoup d’investisseurs. Mais dans notre domaine, les retours sur investissements (ROI) sont très longs, et il ne suffit pas d’avoir une belle marque pour réussir. On parle d’investissements de très long terme, d’où l’intérêt d’être accompagné dans la durée par de vrais partenaires financiers souhaitant construire avec les entrepreneurs une relation durable.
Depuis le début de la crise sanitaire, vous avez réussi à inverser une tendance plutôt négative. Vous pouvez nous en parler ?
En dépit des confinements et des fermetures de restaurants (nous avions racheté en 2019 une entreprise spécialisée dans la restauration) et des autres restrictions dont nous avons pâties…nous sommes restés engagés et productifs, en termes de production mais aussi intellectuellement, pour trouver des solutions, et sans jamais remettre en cause notre vision d’entreprise : toujours aller vers du mieux (qualité des produits, fraîcheur, goût, éco-responsabilité, mais aussi distribution). En plein confinement, nous avons par exemple lancé un restaurant uniquement en vente à emporter, nous avons lancé beaucoup d’initiatives e-commerce… En maintenant ce cap et ces efforts d’inventivité, nous sommes sortis plus forts de la crise, et nous avons quasiment doublé notre chiffre d’affaires en deux ans.
Et l’accompagnement par Banque Populaire dans tout ça ?
Pendant la crise, nous avons bénéficié d’un soutien actif et bienveillant de la part de la Banque Populaire du Nord. Le vrai plus de cette relation, c’est la compréhension de notre projet d’entreprise à long terme, et de notre métier. Pour un récent projet en Espagne, nous avons aussi bénéficié de l’accompagnement étroit de Pramex(1), une filiale de BPCE spécialisée dans le conseil en implantation à l’international. Dans notre stratégie de développement, l’idée est de pouvoir ressentir le terrain, tester les produits et leur prix sur un territoire donné, avant de faire des investissements plus importants, en rachetant par exemple des outils de production, pour les réinventer ensuite, et les “fresheriser” bien sûr.
ITW réalisée avec l’aide de Kevin Catheline, chargé d’affaires au Centre d’Affaires Banque Populaire Lille Métropole
PRAMEX INTERNATIONAL – Société anonyme au capital de 514 500 euros, immatriculée au RCS de Paris sous le numéro B 389 589 920, numéro de TVA Intracommunautaire FR88 389589920
