Podcast : nos experts répondent aux enjeux des entrepreneurs

Stratégie, investissements, croissance, évolutions juridiques, transformations digitale…

La Banque Populaire du Nord vous donne rendez-vous tous les mois sur sa chaîne de Podcast Parlons Affaires !*

Un rendez-vous d’une dizaine de minutes qui éclaire le monde de l’entreprise.

Stratégie, investissements, croissance, évolutions juridiques, transformation digitale… Nos experts répondent aux enjeux des entrepreneurs !

Retrouvez tous les épisodes de la saison 1

Nos experts répondent aux enjeux des entrepreneurs.

Je découvre

Quelle est la valeur de l’ESG ?

 Sylvain Crosnier et Eric Waldner 

Dans ce nouvel épisode de Parlons Affaires, Eric Waldner et Sylvain Crosnier, tous deux Directeurs de missions Fusion Acquisition à la Banque Populaire du Nord, nous expliquent comment l’ESG influe sur le prix de cession, voire la réalisation d’une opération de fusion-acquisition d’une entreprise.

“Ce qui pendant longtemps n’avait qu’une valeur morale pour l’entreprise est désormais un indicateur qui permet d’en pondérer la valeur financière”

Alors, comment initier une stratégie ESG ? A quels critères faut-il répondre en priorité ? La performance actuelle est-elle représentative de la performance future ? Les réponses sont dans cet épisode ! Bonne écoute !

Gérer son patrimoine familial grâce à société holding

Anne-Charlotte Prat

Comme son nom l’indique, l’assurance-vie est un véritable outil de vie : Anne-Charlotte Prat, ingénieur patrimonial chez JPM Banque Privée nous l’explique dans ce nouvel épisode.

En effet, l’assurance-vie est souvent perçue comme un outil de transmission. Mais elle révèle en réalité de nombreux autres avantages qui vont servir l’ensemble des projets de son souscripteur.

Fiscalité avantageuse, diversification des supports d’investissement, possibilité de rachats partiels … Anne-Charlotte nous donne toutes les bonnes raisons de s’intéresser à ce placement d’épargne.

Financer la transition énergétique grâce à l’épargne privée

Samuel Dos Santos

Dans ce nouvel épisode, Samuel Dos Santos, Responsable Corporate Banque de la Transition énergétique par Banque Populaire du Nord, nous explique comment les épargnants privés peuvent aider à financer la transition énergétique. Dans le cadre de l’Accord de Paris, l’Union européenne s’est fixée l’objectif de réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre à horizon 2030. Cette transition demande des investissements colossaux estimés à 1 241 milliards d’euros par an d’ici 2030 à l’échelle européenne.

Les fonds publics, bien que significatifs, ne suffiront pas à couvrir l’ampleur des besoins financiers qu’implique la transition énergétique. L’épargne privée des Français est donc une ressource à exploiter.

Selon une étude publiée par la BPCE, l’épargne des ménages en France s’élevait à 4 427 milliards d’euros en 2023. Plus des deux tiers de ces fonds dorment sur des comptes bancaires ou sont placés en épargne dite réglementée. Samuel Dos Santos indique alors que cette épargne privée donne le pouvoir de contribuer à l’effort de réduction de l’empreinte carbone du pays. Il livre ses conseils sur la marche à suivre.

La définition des critères ESG, une transformation majeure de l’entreprise

Raphaël CAVROIS

Les critères ESG, pour Environnementaux, sociaux et de gouvernance, prennent de plus en plus d’importance dans la stratégie de gestion d’une entreprise. Si les grands groupes se sont pour la plupart déjà emparés du sujet, les PME-ETI sont aussi concernés par l’adoption de la Corporate sustainability reporting directive (CSRD) par l’Union européenne. A partir de 2027, elles seront tenues de rendre un rapport extra-financier dans le but d’améliorer la transparence des entreprises en matière de développement durable et d’harmoniser les pratiques de reportings durables à travers le continent européen.

Outre le besoin de répondre à un cadre légal, Raphaël Cavrois rappelle que la restructuration des entreprises dans l’objectif de répondre aux critères ESG doit être une “affaire de conviction”.

Pour se faire aider dans cette transformation, Raphaël Cavrois conseille aux entrepreneurs de se rapprocher d’un cabinet d’audit pour entreprendre un bilan carbone permettant d’évaluer les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre générées par l’ensemble des activités de la société. Il peut être également pertinent de faire appel à un conseil dédié à la collecte des données : la mise en place d’un logiciel de collecte et de pilotage de ces données permettra de répondre plus efficacement aux exigences des reportings.

Actifs obligataires : privilégiez les maturités courtes face au risque inflationniste

Dans ce nouvel épisode de Parlons Affaires, Hervé Renard, Directeur de JPM Gestion d’Actifs décrypte l’impact de la désinflation sur le marché obligataire.

Après une période d’inflation record, allant jusqu’à plus de 10% en octobre 2022, la politique de hausse des taux menée par les Banques Centrales s’avère efficace : le taux d’inflation au premier trimestre 2024 est descendu à 2,3% en zone euro.

Cette désinflation permet une pause dans le cycle de hausse des taux entamé par les Banques Centrales. Et cette tendance n’est pas passée inaperçue aux yeux des investisseurs qui observent les taux d’intérêt performer.

Mais si l’on veut prendre en marche le train des marchés obligataires, quelle typologie d’obligation privilégier ?

“Les critères à retenir pour les investisseurs sont la notation de l’émetteur de l’obligation et la maturité, c’est-à-dire la durée de vie résiduelle, de l’obligation. Nous recommandons des maturités courtes, aux alentours de trois voire quatre ans maximum, parce qu’un retour à l’inflation n’est pas impossible”, indique Hervé Renard.

Cette résurgence de l’inflation pourrait s’expliquer par une tendance au retour à la souveraineté économique après la Covid-19, par le climat de tension géopolitique actuel, ou encore la nécessité d’investir dans la transition énergétique.

Gérer son patrimoine familial grâce à société holding

Quel est l’intérêt de créer une société holding patrimoniale entre membres d’une même famille ? Dans ce nouvel épisode, Anne-Charlotte Prat, ingénieure patrimoniale chez JPM Banque Privée, nous explique tout.

La holding est connue pour accompagner le dirigeant tout au long de sa vie professionnelle. Mais comme l’indique Anne-Charlotte Prat, il fait également sens d’y intégrer son patrimoine privé, mobilier et immobilier : “La holding patrimoniale est un outil qui permet d’avoir une vue globale de ses actifs et d’en rationaliser la gestion. La concentration des actifs au sein d’une seule structure offre une force de frappe financière pour développer le patrimoine privé du dirigeant. Ce notamment au moyen des revenus générés par son patrimoine professionnel et à la fiscalité attractive attachée aux remontées de dividendes vers les sociétés mères ou aux cessions de participation.”

La création d’une holding patrimoniale permet notamment de commencer à transmettre son patrimoine, en dissociant « avoir » et « pouvoir ». C’est pourquoi il est conseillé de faire un bilan patrimonial le plus tôt possible afin d’anticiper sa succession dans les meilleures conditions sans mettre à mal la gouvernance de sa société.

“La véritable essence d’une holding patrimoniale ne réside pas dans sa nature juridique ou dans la répartition de ses actifs, mais dans la temporalité, les objectifs visés, la gouvernance, et les moyens déployés pour assurer la croissance durable de ce patrimoine, le préserver et le transmettre dans les meilleures conditions possibles.”

Crise immobilière : comment redémarrer ? -18/03/24

Réponse avec Cyril Aerts, Chargé d’Affaires chez JPM Gestion d’Actifs, analyse la crise de l’immobilier.

« La situation de marché tendue que nous connaissons aujourd’hui fait suite à une période d’euphorie dans l’immobilier entre 2015 et 2021, explique Cyril Aerts. Pendant une petite décennie, le marché immobilier était en surchauffe, avec une production intensive de logements du fait d’une demande importante. Il y avait également une volonté politique de répondre à la crise du logement en délivrant beaucoup de permis de construire, et en permettant aux investisseurs de se positionner sur le marché locatif via des dispositifs fiscaux comme la loi Pinel. » 

La subite hausse des taux d’intérêts en 2022 a mis fin à cette période d’euphorie. « Les nouvelles conditions d’emprunt impactent à la fois la demande des acquéreurs, et l’offre des opérateurs immobiliers qui sont en capacité de construire moins de logements du fait de la hausse des frais financiers. » Dans ce contexte de marché, le prix du foncier pourrait être amené à baisser dans les prochaines années.

Cette crise soudaine et profonde met les opérateurs en difficulté. Les promoteurs se tournent vers la vente en bloc pour toucher leurs honoraires de gestion en rognant sur leur marge finale. D’autres dispositifs tels que le bail réel solidaire (BRS) permettent de détacher le bâtis du foncier pour réduire le prix d’achat pour les acquéreurs.

La banque reste présente auprès des acquéreurs et des professionnels de l’immobilier en adaptant la durée et les conditions d’emprunt de ses clients.

Comment financer ses projets structurants dans un contexte de hausse des taux d’intérêt ? – 19/12/23

Réponse avec Raphaël Cavrois, Directeur de l’ingénierie financière à la Banque Populaire du Nord.

Depuis l’été 2022, les entreprises ont été touchées de plein fouet par 9 hausses de taux successives opérées par la BCE afin de juguler l’inflation. En découlent de grandes difficultés pour financer les plans de croissance des PME et des ETI. « Il y a encore trois ans, on pouvait acquérir une entreprise avec un taux d’intérêt sur l’emprunt proche de 0%. Aujourd’hui, ces taux sont montés à 5%, ce qui alourdit considérablement la charge de la dette et pénalise les plans de développement des dirigeants. »
Dans ce contexte où l’accès au crédit est plus difficile, le financement structuré apparaît comme un levier pertinent pour permettre à l’entreprise de se projeter sur un horizon d’investissement de 5-7 ans. « Le financement structuré permet aux entreprises de financer des projets structurants qui pèsent au-delà de 5 millions d’euros. Ils ont la particularité d’être taillés sur-mesure selon les besoins de l’entreprise à court terme et à moyen-long terme. »
Le financement structuré donne la capacité à l’entreprise de disposer d’enveloppes de lignes actionnables à tout moment pour pouvoir réaliser des acquisitions rapidement dans une logique de développement ou de croissance externe. En retour, l’entreprise doit être en capacité d’apporter des garanties, des indicateurs financiers, et de fournir des reportings de trésorerie auprès du pool bancaire qui l’accompagne. Une opération gagnant-gagnant.

« On a aujourd’hui des PME et des ETI qui ont de plus en plus une vision globale de leur marché, et l’ambition d’accélérer leur croissance organique et de réaliser des acquisitions pour grandir. C’est cette croissance qu’on souhaite accompagner et le financement structuré est vraiment l’outil adapté. »

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Nos projections marché pour 2024

Hervé Renard, Directeur de JPM Gestion d’actifs revient sur le contexte économique de fin d’année 2023, marqué par 2 préoccupations pour les marchés : l’évolution de l’inflation et de la croissance économique.

« Sur le front de l’inflation, on a plutôt de bonnes nouvelles avec une tendance au dégonflement de l’inflation, confirmé à la fois en Europe et aux Etats-Unis. C’est salutaire parce que c’est l’inflation qui a conditionné toutes les hausses de taux opérées par les banques centrales. » En 2024, l’inflation devrait passer de 4 à 2,9% et en Europe de 4,2% à 3,4% pour s’approcher de la cible des banques centrales située autour de 2%. La tendance est donc bien orientée.

Cette désinflation est une bonne nouvelle pour le consommateur et pour l’investisseur, car la fin de la hausse des taux de la FED et de la BCE est un terreau favorable pour l’appréciation des marchés obligataires et actions.

S’agissant de la croissance économique mondiale, on a une situation assez ambivalente. L’Europe connaît une croissance assez molle par rapport aux Etats-Unis et à la Chine. Ceci dit, la régression qui était annoncée en début d’année n’a finalement pas encore eu lieu et devrait être douce si elle survenait. Dans ce contexte, les entreprises en croissance structurelle vont certainement devenir encore plus prisées par les marchés financiers.

La Gestion des excédents de trésorerie dans un contexte inflationniste – 14/11/2023

En période d’inflation, les entreprises excédentaires disposent de leviers considérables pour conforter leur résultat financier. Quelle stratégie adopter pour optimiser sa gestion ? Réponses avec Hervé Renard, Directeur de JPM Gestion d‘Actifs, et Nasradine Guemmaz, Directeur du centre d’affaires grandes entreprises et institutionnels de la Banque Populaire du Nord.

Depuis fin 2021, la fin de la crise sanitaire et les plans de relance ont engendré une inflation que chacun connaît. Depuis le conflit en Ukraine, la Banque Centrale européenne (BCE) met tout en œuvre pour juguler cette inflation qui pénalise le pouvoir d’achat des citoyens et les marges de manœuvre des entreprises. Les taux d’intérêt de la BCE atteignent aujourd’hui 4%, ce qui est une première

Dans ce contexte de forte rémunération des actifs financiers, les entreprises et les institutionnels peuvent tirer profit de leurs excédents de trésorerie.

« Aujourd’hui les placements sont nettement mieux rémunérés donc il y a un vrai enjeu à optimiser sa trésorerie. L’arsenal des solutions est vaste : dépôts à terme, solutions monétaires, produits structurés, investissement obligataire… », résume Hervé Renard.

Dirigeants, sachez connaître la valeur de votre entreprise – 18/10/23

Rares sont les dirigeants d’entreprise qui connaissent la valeur de leurs actifs professionnels, financiers et immobiliers. Pourtant, mieux connaitre la valeur de son patrimoine permet d’équilibrer les risques et de préparer sereinement l’avenir. Faisons le point avec Alexandre Yvoz, Directeur de JPM Banque Privée et Gestion d’actifs.

« Cela fait plusieurs années que j’accompagne les dirigeants d’entreprise, aussi bien des artisans, des dirigeants de TPE, PME, ETI, des professionnels de l’immobilier… Et on a un constat identique : le dirigeant a souvent la tête dans le guidon. Il a la velléité de développer son entreprise, accompagner ses collaborateurs et se positionner sur son marché. Prendre le temps de se poser sur la valeur de son entreprise n’est pas forcément une priorité quand il n’y a pas d’opportunité de cession à court ou moyen terme. Or quelle que soit la taille de l’entreprise, il est important de connaitre la valeur de son patrimoine professionnel, immobilier et financier. »

Et pourtant, si par le passé les dirigeants attendaient leur départ en retraite pour évaluer leur actif professionnel, la donne change. Dans un environnement économique qui s’accélère, les opportunités de cession peuvent arriver à n’importe quel moment, y-compris quand on ne les attend pas.

Dès lors, comment connaître la valeur réelle de son entreprise ? Pour Alexandre Yvoz, les choses sont plus complexes qu’une simple méthode de calcul. « Plusieurs éléments sont à prendre en compte, notamment la valeur de marché, les évolutions du marché (régulation, concurrence) et la gouvernance. Est-ce que le dirigeant est encore très présent et très acteur, ou bien a-t-il su s’entourer d’un staff pour rendre l’entreprise plus autonome ? Qu’il s’agisse d’une cession ou d’une ouverture de capital, ça permet de pouvoir rebondir et développer l’entreprise en cas de nouveau départ. »

Alexandre Yvoz conclut par un conseil : « Le dirigeant a une stratégie dans son entreprise. On préconise qu’il puisse faire la même chose sur son environnement global pour se projeter et anticiper les opportunités. »

Pourquoi inclure les critères ESG en gestion d’actifs – 18/09/23

Cette semaine, Hervé Renard, Directeur de JPM Gestion d‘Actifs, nous explique la pertinence des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans la gestion d’actifs.

Les critères ESG sont des critères extra-financiers qui permettent d‘évaluer comment les entreprises prennent en compte le développement durable dans leurs stratégies. « Ça concerne notamment les efforts entrepris par l’entreprise pour limiter sa consommation d’énergie, la gestion de l’eau et des déchets, et la gestion du capital humain – tant interne (dialogue social, qualité de formation) qu’externe avec les clients. » La qualité et la diversité des organes de direction est également suivie de près.

Pourquoi intégrer ces critères dans une stratégie de financement d’un investissement ? « Les éléments financiers sont forcément indispensables pour estimer la valeur de l’entreprise, mais pas suffisants à nos yeux, explique Hervé Renard. Les critères ESG permettent d’avoir une vision plus fine. Ainsi une hausse anormale du turn-over ou de l’absentéisme peut mettre en évidence un climat social dégradé au sein de l’entreprise, phénomène qui aura probablement un impact à terme sur la performance de l’entreprise et sa compétitivité économique. Il s’agit vraiment de faire une évaluation au plus juste de l’actif. »

Par ailleurs, une étude menée par Morning Star entre 2009 et 2017 montre que les gestions d’actifs intégrant les critères ESG offrent une meilleure appréciation des risques. De bons indicateurs ESG critères permettent donc d’optimiser le couple rendement-risque de l’investisseur.

Hervé Renard conclut cet épisode par la notion d’impact : « Intégrer les critères ESG dans sa stratégie d’investissement permet de privilégier les entreprises qui ont un impact positif en matière de développement durable, tant au niveau de la société que de la planète. »

Placements : Ne négligez plus le support euro – 18/09/23

Plébiscités par 18 millions de Français, les contrats d’assurance-vie sont le premier moyen d’épargne en France. Constitués de supports en unités de compte et de fonds euros, ils laissent la liberté à chaque épargnant de fixer son niveau de risque. Dans cet épisode, David Blondel, Directeur Régional Lille de JPM Banque Privée, nous explique pourquoi la rémunération du fonds euros est à suivre de près.

Pour tout épargnant, le fonds euros est synonyme de stabilité. Composé principalement d’obligations d’Etat, ce placement présente l’avantage d’être particulièrement sécurisé. En 2022, les taux proches de zéro ont réduit fortement la rémunération des placements protégés. Cette situation a acculturé les épargnants à se désengager du fonds euro pour s’intéresser davantage aux actions.

Or la situation est en train de se renverser. David Blondel décrypte : « Les compagnies d’assurance veulent éviter que les gens se séparent des supports euros, et ont donc proposé des systèmes de bonus pour maintenir les en-cours. Autrement dit, la rémunération globale des placements en euro peut passer de 2% à 4%. La stabilité est mieux rémunérée qu’il y a un an. » Une réelle opportunité pour les épargnants qui souhaitent un meilleur rendement et minimiser leurs risques.

Le fonds euro présente en outre un grand intérêt dans le cas d’un montage de placement immobilier. « Dans le contexte des taux actuels, il est plus compliqué d’obtenir un crédit. L’actif assurance-vie est intéressant dans la mesure où on peut l’apporter en garantie d’un prêt. Il peut surtout être appréhendé facilement donc c’est rassurant pour l’emprunteur et pour la banque. C’est vu d’un bon oeil par les banques quand on veut regarder un prêt. » Un levier à ne pas négliger pour économiser les frais de notaire inhérents à une garantie hypothécaire.

David conclut cet épisode par un conseil aux épargnants : « Il est intéressant de retenir que la rémunération du support euro va monter dans le temps. Donc interrogez-vous à fréquence régulière pour savoir comment faire évoluer l’équilibre dans votre assurance vie afin de saisir les bonnes opportunités. »

Bâtiments verts : comment les promouvoir ? – 05/06/23

Comment favoriser la construction de bâtiments écoresponsables au sein d’un marché immobilier complexe ?

La réponse avec Nasradine Guemmaz, Directeur du centre d’affaires grandes entreprises et institutionnels

Les promoteurs immobiliers font face à une situation de plus en plus complexe. L’année 2022 a été marquée par une hausse de 4 à 7% du coût des matériaux et une chute drastique du nombre de permis de construire délivrés. À ces contraintes, s’ajoute un ralentissement des commercialisations auprès des acheteurs finaux du fait de la hausse des taux d’emprunt.

Dans ce contexte marqué par des constructions de plus en plus coûteuses, les acteurs de l’immobilier doivent également tenir compte des fortes attentes en matière de transition écologique. « Aujourd’hui, sur les gros projets immobiliers, la notion d’impact sur l’environnement est au premier plan, au même titre que le prix. Si les promoteurs font des enjeux environnementaux une force, ils créent un avantage concurrentiel réel. »

La Banque Populaire du Nord entend jouer son rôle dans le financement des projet immobiliers vertueux, dont le surcoût peut aller de 5 à 15% : « En tant qu’acteur économique, nous nous devons de participer à cet effort. Cela signifie qu’il faut accepter des rendements inférieurs à ceux qu’on trouve sur des projets plus conventionnels. » La Banque réfléchit à favoriser l’accomplissement des projets responsables en contrebalançant notamment le surcoût environnemental par une réduction des taux.

Est-il encore temps de vendre son entreprise ? 17/04/23

À l’heure où l’économie française est touchée par une forte inflation, quelle stratégie adopter pour valoriser son entreprise au meilleur moment ?

Réponse avec Raphaël Cavrois, Directeur de l’ingénierie financière à la Banque Populaire du Nord.

« C’est important quand on est chef d’entreprise de se poser la question de la trajectoire qu’on veut donner à son entreprise pour les prochaines années. Certains dirigeants ont envie de se poser et de construire une nouvelle page dans leur vie. Dans ce cas, il n’y a pas de raison particulière d’attendre pour vendre. Pour les autres, il est important de suivre les tendances de son secteur. »

Le marché est aujourd’hui bien orienté, avec une valorisation moyenne des entreprises en France autour de 10 fois l’EBITDA. Les secteurs de l’éducation et de la santé ont su profiter de la période Covid pour se transformer. D’autres secteurs ont été chahutés par l’inflation et la hausse des coûts énergétiques. C’est le cas de l’industrie et de l’artisanat, dont le bilan 2022 est forcément dégradé, d’autant que nous arrivons dans une phase de remboursement des dettes contractées pendant la pandémie. Pour ces entreprises, c’est l’occasion de se poser pour réfléchir.

Dans un contexte qui reste incertain, nous vivons des polycrises. « Le chef d’entreprise doit réfléchir à une stratégie qui lui permette d’avoir des réserves financières et d’orienter l’activité vers la finalité de son business model. Si l’entreprise est dans un secteur en forte performance, le dirigeant doit se demander si elle a les moyens de ses ambitions ou s’il faut qu’elle s’adosse. »

Anticiper la vulnérabilité du dirigeant 03/04/23

Comment pérenniser le fonctionnement de l’entreprise en cas d’empêchement de son dirigeant ?

La réponse avec Anne-Charlotte Prat, ingénieure patrimoniale chez JPM Banque Privée.

La loi prévoit peu de dispositions en cas de maladie ou décès d’un chef d’entreprise. Il convient donc d’anticiper une telle éventualité afin d’assurer la continuité de l’entreprise. Cela passe notamment par une révision des statuts entre associés

La question du devenir des parts appartenant au chef d’entreprise est ici centrale. « Il faut se poser la question de savoir qui intégrera le capital social au moment du décès. Dans la famille du dirigeant, le conjoint ou les héritiers n’ont pas forcément la connaissance ou la compétence pour exercer des fonctions de direction. » Une clause d’agrément est souvent prévue afin de permettre aux associés restants d’agréer le conjoint ou les héritiers.


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