Saga couleur café. Les deux syllabes Bibal sonnent souvent la pause-café au distributeur automatique. Il faut savoir que derrière la marque, il y a une authentique saga familiale, avec une agilité entrepreneuriale hors du commun depuis de nombreuses années. Déjà, le fondateur Joseph Bibal, banquier de métier, fait le saut dans le vide pour suivre et donner vie à son idée : s’installer rue Foch, à Montpellier, pour proposer son propre café torréfié. Depuis, le savoir-faire torréfacteur se transmet, et quatre générations plus tard, Thomas Bertrand, son arrière-arrière-petit-fils, est toujours aux commandes de la maison dont l’usine est désormais basée à Saint-Aunès. « À 20 ans, je suis à la recherche d’un emploi. Mon père me propose alors de travailler sur un projet pour la société Bibal. J’entre par la petite porte. C’est très formateur. Il n’y a eu pas de préméditation chez moi. En revanche, je suis à l’aise dans l’environnement entrepreneurial, et, une fois un pied dans l’entreprise, je me rends très vite compte de ma passion pour le café », raconte Thomas. Il appuie son envie d’agir et de prendre son destin en main avec une citation de Mark Twain* : « Je ne savais pas que c’était impossible, alors je l’ai fait » ! Et avec succès… Bibal devient l’acteur majeur dans le secteur du café dans le sud de la France, avec plus de 100 00 cafés savourés chaque jour… Puis, en 2020, arrive la pandémie inédite que nous connaissons. Le message inspirant de Mark Twain prend alors pour Thomas toute sa dimension.