Reconnaissance de l’engagement

Les volontaires en service civique et les salariés dans le cadre d’un mécénat de compétences sont gratifiés : l’indemnisation et le maintien de salaire permettent de s’engager dans une association à temps partiel ou complet tout en subvenant à ses besoins matériels. La charge financière du côté de l’association étant minime ou inexistante, chacun peut y trouver son compte.

Néanmoins, certains bénévoles n’ont pas la possibilité de s’investir sur une si large partie de leur temps. Les étudiants, par exemple, nombreux à vouloir se porter volontaire, n’ont pas la possibilité de répondre aux exigences de l’association : temps réguliers d’investissement incompatible avec un emploi du temps changeant, investissement la semaine en journée…

A l’instar des entreprises qui permettent aux salariés de s’investir sur leur temps de travail, les écoles et les universités tendent à dégager du temps pour l’engagement personnel des étudiants.

Ainsi, la loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté permet désormais à un étudiant engagé de valoriser cet engagement sous la forme d’ECTS (crédits universitaires).

Finalement, son engagement fait partie de son évaluation au même titre que les autres enseignements.

Au-delà de l’engagement estudiantin, l’engagement est valorisé désormais sur le CEC, le compte d’engagement citoyen. Les droits CEC peuvent compléter le CPF (Compte Personnel de Formation) dans une démarche de droits à la formation.

Sous réserve de certaines conditions, les bénévoles peuvent valoriser concrètement cet investissement personnel.

Les associations doivent être proactives dans ces démarches pour montrer aux bénévoles que vous les accompagnez, soutenez leurs démarches et reconnaissez le travail fourni. Les bénévoles eux-mêmes ont peu conscience de ces dispositifs, fournir de la documentation sur ces sujets ou en discuter est toujours bienvenu pour les bénévoles qui, lorsqu’ils sont au courant, peuvent ne pas oser la démarche !