Quelle est la différence entre mobilité douce et mobilité durable ?

Les deux sont intimement liées mais ne désignent pas tout à fait la même chose. La mobilité durable résulte d’une réflexion sur les problématiques liées aux transports et à l’environnement : il s’agit à la fois de trouver des solutions pour réduire l’empreinte carbone et les rejets de gaz à effets de serre et de repenser l’accès à des moyens de transport plus propres dans tous les territoires. La mobilité douce s’inscrit dans cette démarche : elle désigne les moyens de déplacement non motorisés respectueux de l’environnement mais également bénéfiques pour la santé (marche à pied, vélo, trottinette, rollers…). Les véhicules électriques, y compris les voitures, les vélos et les trottinettes électriques, contribuent également à une mobilité plus durable en réduisant les émissions de gaz polluants. De plus, les véhicules à hydrogène et les biocarburants représentent des alternatives respectueuses de l'environnement pour l'avenir. Le covoiturage et le partage de véhicules sont d'autres moyens efficaces de réduire l'empreinte carbone des transports. En partageant un véhicule, on diminue le nombre de voitures sur les routes. Enfin, les transports actifs, tels que la marche et le vélo, sont à la fois sains et écologiques. Ils limitent les émissions de CO2 tout en favorisant la forme physique.

Tous les véhicules à moteur thermiques seront-ils interdits en 2035 ?

Selon la Loi d’orientation de décembre 2019, qui découle d’un projet européen pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il ne sera plus possible de vendre des véhicules à moteur thermique neufs en 2035. Pour autant, il sera toujours possible de rouler avec les voitures à essence ou diesel acquises avant cette date, voire d’en acquérir sur le marché de l’occasion. Face aux difficultés rencontrées pour renouveler entièrement le parc automobile européen, la date de 2035 fait également débat dans plusieurs pays et pourrait faire l’objet d’aménagements.

La vignette Crit’Air est-elle obligatoire ?

Elle n’est obligatoire que pour circuler dans les zones à faibles émission mobilité (ZFE-m). Ces ZFE couvrent des territoires urbains auxquels les collectivités ont décidé de limiter l’accès aux véhicules les plus polluants pour protéger la qualité de l’air. Si vous ne vous rendez jamais dans une ZFE avec votre véhicule, vous n’êtes pas obligé d’afficher la vignette sur votre pare-brise. Mais si vous passez dans l’une de ces zones, même si votre véhicule est propre, mieux vaut vous la procurer : elle ne coûte que 3,77 euros alors que son absence est passible d’une amende de 68 euros.

Les aides pour acquérir un véhicule électrique sont-elles accessibles à tous ?

Il existe plusieurs conditions pour bénéficier du bonus écologique et de la prime à la conversion. Pour le bonus écologique, le prix du véhicule acheté ne doit pas dépasser un certain montant. Pour la prime à la conversion, il s’agit de mettre au rebut un ancien véhicule à moteur thermique au moment de l’achat du nouveau. Mais dans les deux cas, des conditions de ressources conditionnent l’éligibilité : que vous soyez seul ou en ménage, l’aide et son montant dépendent de votre niveau de revenus.

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Mobilité durable : quels sont les enjeux qui vous concernent ?

La réflexion collective engagée sur le changement climatique a un impact direct votre quotidien. Réduire votre empreinte carbone ne constitue toutefois pas seulement une contrainte : les aides et financements disponibles vous donnent l’opportunité d’adopter une mobilité plus durable à des conditions économiques avantageuses.

L’impact de la question de la mobilité verte sur mon quotidien

Il est aujourd’hui indispensable de connaître et maîtriser les évolutions en cours pour s’adapter efficacement.
La loi d’orientation sur les mobilités de décembre 2019

vise à établir des transports quotidiens plus faciles, moins coûteux et plus propres. Investissements dans les transports publics, développement de nouvelles solutions de mobilité et accessibilité pour tous sont au cœur de ce plan pour la réussite de la transition écologique des transports.
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE)

sont des espaces urbains où la circulation des véhicules émettant le plus de gaz polluants sera progressivement restreinte puis interdite pour préserver la qualité de l’air.
La vignette Crit’Air

indique, sur une échelle de 0 à 5, la classe environnementale du véhicule sur lequel elle est apposée. Prenez connaissance de votre classement pour déterminer si votre véhicule peut circuler, en permanence ou lors de pics de pollution, dans les ZFE où vous vous rendez.
Les alternatives à la voiture et les mobilités douces

sont nombreuses et accessibles : calculez vos émissions de carbone selon votre mode de transport pour faire un choix éclairé.
Les aides accessibles pour entamer ma transition

S’ils ont connu quelques ajustements en 2024, le bonus écologique et la prime à la conversion existent toujours pour encourager le renouvellement du parc automobile avec des véhicules moins polluants.

Le bonus écologique incite à l’acquisition d’un véhicule propre ou peu émetteur de CO₂ en accordant une aide dont le montant peut s’élever jusqu’à 7 000 euros, selon les ressources du ménage, pour les véhicules d’un prix inférieur à 47 000 euros.

La prime à la conversion, dont le montant peut s’élever jusqu’à 5 000 euros pour les ménages aux revenus les plus modestes, est attribuée pour faciliter l’acquisition d’une voiture peu polluante quand, dans le même temps, un véhicule ancien, diesel ou essence, est mis au rebut.

Parallèlement, de nombreuses collectivités locales accompagnent les particuliers dans leur transition en proposant des aides destinées à l’acquisition de véhicules propres ou d’infrastructures de recharge. Qu’elles viennent des communes, des départements ou des régions, ces aides sont cumulables avec les dispositifs nationaux.

Les dispositifs nationaux d’aide à l’acquisition d’un véhicule propre
Les solutions de financement disponibles

Vous avez trouvé un véhicule propre et vous souhaitez une solution pour le financer ? Le prêt véhicule propre vous permet d’emprunter jusqu’à 100 % de son prix d’achat pour un montant s’élevant jusqu’à 75 000 euros.

Si vous commencez seulement à envisager d’acquérir un nouveau véhicule mais que vous ne l’avez pas encore choisi, d’autres solutions s’offrent à vous. Vous pouvez par exemple recourir à la location.

La location longue durée (LLD) vous permet de choisir parmi un grand nombre de modèles celui qui vous convient. Selon les formules, vous pouvez bénéficier d’un panel plus ou moins étendus de services pour son entretien.

La location avec option d’achat (LOA) propose la même gamme de possibilités et de services que la LLD. Une différence toutefois : à la fin de votre contrat de location, vous avez la possibilité d’acquérir le véhicule définitivement.
L’assurance de mon nouveau véhicule

Une fois votre véhicule acheté, prenez soin de le protéger avec le contrat d’assurance auto adapté à vos besoins. De l’assurance au tiers qui peut convenir aux conducteurs occasionnels à l’assurance tous risques qui garantit une protection maximale pour les conducteurs quotidiens, à vous de choisir la formule adéquate.

Votre assurance auto fait plus que réparer d’éventuels dégâts causés par ou à votre véhicule. Elle protège le conducteur même en cas d’accident responsable⁽¹⁾ et vous garantit une assistance en cas de panne, même en bas de chez vous.

Quelles solutions pour acquérir un véhicule plus durable et responsable ?

Prêt Véhicule Propre⁽²⁾⁽³⁾

Pour financer l’acquisition d’un véhicule  déjà choisi ou commandé.

Quel type de véhicules ?

Pour financer les véhicules à l’impact sur l’environnement réduit (pas de moteur à essence ou diesel) : une voiture (ou un véhicule à deux ou trois roues) électrique ou hybride.

Pour quel montant ?

Jusqu’à 100 % du prix du véhicule, de 1 000 à 75 000 euros.

Sur quelle durée ?

Jusqu’à 120 mois, avec un différé de remboursement de la première mensualité possible jusqu’à 4 mois.

Avec quelles spécificités ?

Vous profitez d’un taux fixe et de mensualités connues à l’avance et choisissez vos assurances facultatives et fonctionnalités selon vos besoins.

En savoir plus

Simuler votre prêt véhicule propre
Location avec Option d’Achat (LOA)⁽⁴⁾

Pour louer en conservant la faculté d’acquérir le véhicule.

Quel type de véhicules ?

Un véhicule récent et bien entretenu, à choisir parmi les modèles de plus de 30 marques.

Pour quel montant ?

Vous réglez un loyer tout compris connu à l’avance que vous pouvez modifier gratuitement dès le 13ème mois.

Sur quelle durée ?

C’est vous qui déterminez la durée de votre contrat et le nombre maximum de kilomètres à parcourir.

Avec quelles spécificités ?

À l’issue du contrat, vous pouvez restituer le véhicule ou préférer l’acquérir définitivement en levant l’option d’achat définie initialement.

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Le saviez-vous ? 80% des déplacements⁽⁶⁾ s’effectuent en voiture ou en deux-roues motorisés Avec le déploiement progressif des Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m), la plupart des Français vont être impactés dans leur mobilité. En effet, d’ici 2025, 43 agglomérations Françaises de plus de 150 000 habitants pourront mettre en place des restrictions de circulation aux véhicules les plus polluants, sur base de leur vignette Crit’Air.

Bon à savoir

: Les deux sont intimement liées mais ne désignent pas tout à fait la même chose. La mobilité durable résulte d’une réflexion sur les problématiques liées aux transports et à l’environnement : il s’agit à la fois de trouver des solutions pour réduire l’empreinte carbone et les rejets de gaz à effets de serre et de repenser l’accès à des moyens de transport plus propres dans tous les territoires. La mobilité douce s’inscrit dans cette démarche : elle désigne les moyens de déplacement non motorisés respectueux de l’environnement mais également bénéfiques pour la santé (marche à pied, vélo, trottinette, rollers…).
Les véhicules électriques, y compris les voitures, les vélos et les trottinettes électriques, contribuent également à une mobilité plus durable en réduisant les émissions de gaz polluants. De plus, les véhicules à hydrogène et les biocarburants représentent des alternatives respectueuses de l’environnement pour l’avenir.

Le covoiturage et le partage de véhicules sont d’autres moyens efficaces de réduire l’empreinte carbone des transports. En partageant un véhicule, on diminue le nombre de voitures sur les routes.

Enfin, les transports actifs, tels que la marche et le vélo, sont à la fois sains et écologiques. Ils limitent les émissions de CO2 tout en favorisant la forme physique.
: Selon la Loi d’orientation de décembre 2019, qui découle d’un projet européen pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il ne sera plus possible de vendre des véhicules à moteur thermique neufs en 2035. Pour autant, il sera toujours possible de rouler avec les voitures à essence ou diesel acquises avant cette date, voire d’en acquérir sur le marché de l’occasion. Face aux difficultés rencontrées pour renouveler entièrement le parc automobile européen, la date de 2035 fait également débat dans plusieurs pays et pourrait faire l’objet d’aménagements.
: Elle n’est obligatoire que pour circuler dans les zones à faibles émission mobilité (ZFE-m). Ces ZFE couvrent des territoires urbains auxquels les collectivités ont décidé de limiter l’accès aux véhicules les plus polluants pour protéger la qualité de l’air. Si vous ne vous rendez jamais dans une ZFE avec votre véhicule, vous n’êtes pas obligé d’afficher la vignette sur votre pare-brise. Mais si vous passez dans l’une de ces zones, même si votre véhicule est propre, mieux vaut vous la procurer : elle ne coûte que 3,77 euros alors que son absence est passible d’une amende de 68 euros.
: Il existe plusieurs conditions pour bénéficier du bonus écologique et de la prime à la conversion. Pour le bonus écologique, le prix du véhicule acheté ne doit pas dépasser un certain montant. Pour la prime à la conversion, il s’agit de mettre au rebut un ancien véhicule à moteur thermique au moment de l’achat du nouveau. Mais dans les deux cas, des conditions de ressources conditionnent l’éligibilité : que vous soyez seul ou en ménage, l’aide et son montant dépendent de votre niveau de revenus.

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(5) Assurance Auto est un contrat de BPCE Assurances IARD, société anonyme au capital de 61 996 212 euros dont le siège social est situé 7 promenade Germaine Sablon, 75013 Paris, immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 350 663 860, entreprise régie par le Code des assurances. Entité du Groupe BPCE, titulaire de l’identifiant unique REP Papiers n° FR232581_01QHNQ (BPCE – SIRET 493 455 042).
(6) ADEME – Guide pratique – La mobilité en 10 questions.

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