Qu’est-ce qu’une ZFE-M ?

Une ZFE-M, ou Zone à Faibles Émissions - Mobilité, est un dispositif urbain visant à réduire la pollution atmosphérique en restreignant l'accès des véhicules les plus polluants. Ces zones font l’objet de règles strictes quant aux niveaux d’émissions autorisés, incitant ainsi à l'usage de véhicules propres. Souvent déployées dans les centres-villes, les ZFE-M encouragent l'adoption de modes de transport écologiques tels que les vélos, les transports publics et les véhicules électriques. Cette approche contribue à améliorer la qualité de l'air, à atténuer les effets du changement climatique et à promouvoir une mobilité durable au sein des zones urbaines.

Quelle différence entre ZFE et ZFE-M ?

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) et les Zones à Faibles Émissions-Mobilité (ZFE-M) sont des initiatives visant à réduire la pollution atmosphérique. La principale différence réside dans leur champ d'application. Les ZFE ciblent les véhicules polluants, restreignant leur accès à certaines zones urbaines. En revanche, les ZFE-M adoptent une approche plus large, englobant non seulement les véhicules, mais également les modes de mobilité alternatifs, tels que les vélos et les trottinettes. Ainsi, les ZFE-M favorise une mobilité durable, tandis que les ZFE se concentrent principalement sur les véhicules motorisés.

Quels véhicules peuvent rouler en ZFE ?

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) visent à restreindre l'accès des véhicules les plus polluants dans certaines zones urbaines. Les véhicules autorisés en ZFE varient selon les réglementations locales, mais généralement, à faibles émissions ou répondant à des normes spécifiques sont autorisés. Les ZFE encouragent l'usage de moyens de transport plus propres pour améliorer la qualité de l'air urbain.

Les Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m)

Parmi les différents défis environnementaux de notre époque, l’un concerne directement la santé des Français : la qualité de l’air. En effet, la pollution atmosphérique serait à l’origine de 40 000 décès par an⁽¹⁾ dans notre pays. Les transports représentent aujourd’hui plus de la moitié des émissions dangereuses⁽²⁾(particules fines et dioxyde d’azote notamment) dans les grandes agglomérations. C’est pourquoi les lois d’orientation des mobilités de 2019 et climat et résilience de 2021 ont été adoptées pour limiter ces émissions en instaurant les Zones à Faibles Émissions mobilité.

Des ZFE-m pour améliorer la qualité de l’air

Répondant à l’obligation européenne d’assurer une bonne qualité de l’air sur son territoire, la France a mis en œuvre des mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique, améliorer la qualité de l’air et protéger la santé de ses habitants.

C’est cet objectif que servent les ZFE-m : délimiter des espaces géographiques densément peuplés où seuls les véhicules les moins polluants sont autorisés à circuler. Ainsi, dans les périmètres des ZFE-m, les véhicules les plus polluants subissent des restrictions de circulation, permanentes ou lors de pics de pollution.

Pour connaître la catégorie à laquelle ils appartiennent, les véhicules sont classés selon six niveaux de pollution. Cette catégorie, indiquée par la vignette Crit’Air apposée sur le parebrise, détermine le niveau de restrictions auquel ils sont soumis.

Des ZFE-m de plus en plus nombreuses

Parce qu’elles concentrent un important trafic routier dans des zones restreintes et densément peuplées, ce sont les grandes agglomérations urbaines qui sont prioritairement visées par la mise en place des ZFE-m.

Onze métropoles françaises sont déjà concernées : le Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint Étienne.

Et dès le 1^er janvier 2025, les 32 autres agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants devront également avoir instauré leur ZFE-m. Angers, Annecy, Annemasse, Avignon, Bayonne, Béthune, Bordeaux, Brest, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand, Dijon, Dunkerque, Douai-Lens, Le Havre, Le Mans, Lille, Limoges, Metz, Mulhouse, Nancy, Nantes, Nîmes, Orléans, Pau, Perpignan, Rennes, Saint-Etienne, Saint-Nazaire, Toulon, Tours et Valenciennes rejoindront ainsi la liste des villes concernées.

Chaque agglomération pourra mettre en place les restrictions qui lui paraissent appropriées (à condition de respecter à minima les seuils établis au niveau national). Pour identifier les zones à Faibles Émissions Mobilité et connaître les restrictions qui s’y appliquent, des panneaux signalétiques seront mis en place.

La vignette Crit’Air, indispensable pour circuler dans les ZFE-m

Les ZFE-m ne sont pas prévues pour instaurer des zones interdites à la circulation mais pour limiter l’accès à certains périmètres aux seuls véhicules les moins polluants.

C’est la vignette Crit’Air, collée sur le parebrise de chaque véhicule, qui indiquera à quelle catégorie celui-ci appartient. Les 6 niveaux, de 0 à 5, permettent de classer les véhicules du plus propre au plus polluant selon l’énergie qu’ils utilisent (électricité, essence, gasoil…) et leur date de première mise en circulation.

Parce qu’elle seule permet de définir les restrictions frappant un véhicule, la vignette Crit’Air est obligatoire pour pénétrer dans une ZFE-m. Accessible en ligne ou par courrier pour 3,72 euros, elle est également indispensable les jours où s’appliquent des mesures de circulation alternée (notamment lors de pics de pollution).

Les conséquences des ZFE-m sur votre mobilité

S’ils sont touchés à différents degrés selon leur lieu d’habitation, tous les particuliers sont concernés par la mise en place des ZFE-m :

directement parce qu’ils vivent dans le périmètre d’une ZFE-m existante ou prévue ;
indirectement parce qu’ils peuvent être amenés à traverser l’une de ces zones à Faibles Émissions Mobilité lors d’un déplacement.

La première mesure à prendre est donc de commander votre vignette Crit’Air : sans elle, même si votre véhicule répond aux exigences d’une ZFE-m, il ne sera pas autorisé à y pénétrer. Notez qu’en cas de contrôle, l’absence de vignette est sanctionnée au même titre que l’infraction : l’amende encourue peut s’élever de 68 à 450 euros.

Il convient ensuite, selon la classification de votre véhicule, de déterminer quelles sont les restrictions auxquelles vous pouvez être soumis :

si votre véhicule est classé Crit’Air 0, 1 ou 2, vous ne serez pas concerné avant plusieurs années ;
si votre véhicule est classé Crit’Air 3, 4 ou 5, des restrictions peuvent s’appliquer dès aujourd’hui selon la ZFE-m traversée.

Dans le second cas, pour assurer votre mobilité, n’hésitez pas à consulter votre conseiller Banque Populaire pour connaître les solutions de financement⁽³⁾ et les aides disponibles⁽⁴⁾ pour acquérir un véhicule plus propre.

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Questions / réponses

: Une ZFE-M, ou Zone à Faibles Émissions – Mobilité, est un dispositif urbain visant à réduire la pollution atmosphérique en restreignant l’accès des véhicules les plus polluants. Ces zones font l’objet de règles strictes quant aux niveaux d’émissions autorisés, incitant ainsi à l’usage de véhicules propres. Souvent déployées dans les centres-villes, les ZFE-M encouragent l’adoption de modes de transport écologiques tels que les vélos, les transports publics et les véhicules électriques. Cette approche contribue à améliorer la qualité de l’air, à atténuer les effets du changement climatique et à promouvoir une mobilité durable au sein des zones urbaines.
: Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) et les Zones à Faibles Émissions-Mobilité (ZFE-M) sont des initiatives visant à réduire la pollution atmosphérique. La principale différence réside dans leur champ d’application. Les ZFE ciblent les véhicules polluants, restreignant leur accès à certaines zones urbaines. En revanche, les ZFE-M adoptent une approche plus large, englobant non seulement les véhicules, mais également les modes de mobilité alternatifs, tels que les vélos et les trottinettes. Ainsi, les ZFE-M favorise une mobilité durable, tandis que les ZFE se concentrent principalement sur les véhicules motorisés.
: Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) visent à restreindre l’accès des véhicules les plus polluants dans certaines zones urbaines. Les véhicules autorisés en ZFE varient selon les réglementations locales, mais généralement, à faibles émissions ou répondant à des normes spécifiques sont autorisés. Les ZFE encouragent l’usage de moyens de transport plus propres pour améliorer la qualité de l’air urbain.

Communication à caractère publicitaire et sans valeur contractuelle

(1) Source : Étude Santé Publique France, « Impact de pollution de l’air ambiant sur la mortalité en France métropolitaine. Réduction en lien avec le confinement du printemps 2020 et nouvelles données sur le poids total pour la période 2016-2019 ».
(2) Source : Ministère de la transition écologique, « Chiffres clés des transports – Édition 2022 »
(3) Sous réserve d’acceptation par votre Banque et après expiration du délai légal de rétractation. Conditions de taux en vigueur à date susceptibles de variations.
(4) Sous conditions et selon la réglementation en vigueur