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Retraite : le rachat de trimestres
Complétez et augmentez votre pension de retraite en procédant au rachat de vos trimestres manquants.
Simuler sa retraite Contacter un conseillerLes trimestres tiennent une place prépondérante dans le système de retraite par annuités, majoritairement utilisé en France. Ils servent à la fois à définir le moment du départ à la retraite à taux plein et à calculer le montant de la pension qui sera allouée. Pour compenser un éventuel déficit, il est possible de procéder à un rachat de trimestres : Banque Populaire vous en dit plus sur ce dispositif.

Retraite par annuités et les trimestres
Les trimestres ont un rôle central dans la retraite par annuités.
Ils vont servir à la fois :
- à atteindre la durée légale de cotisation pour la retraite à taux plein ;
- à calculer le montant de la pension de retraite.
Le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein est désormais identique, pour les retraites de base, pour les fonctionnaires et les salariés du secteur privé. Il s’étale progressivement de 166 trimestres (pour les personnes nées de 1955 à 1957) à 172 (pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1965).
Si vous n’atteignez pas le nombre de trimestres requis, vous ne pouvez pas prétendre à une retraite à taux plein à moins de travailler jusqu’à 67 ans : sinon, le taux de calcul de votre pension subit une décote.
Si vous prenez votre retraite à 67 ans, vous évitez la décote. Mais si vous n’avez toujours pas atteint le nombre de trimestres requis, votre pension est réduite proportionnellement.
Pouvoir procéder au rachat de trimestres constitue donc une véritable opportunité, pour se rapprocher ou atteindre la retraite à taux plein ou pour augmenter le montant de sa pension.

Trimestres accessibles au rachat
Le rachat de trimestres est possible pour compenser des années incomplètes ou des années d’études supérieures (où l’étudiant n’a pas travaillé simultanément).
Cette possibilité n’est pas sans limite : le rachat n’est possible que pour 12 trimestres au maximum.
Il est aujourd’hui également possible de verser des cotisations dans la plupart des régimes de retraite pour racheter jusqu’à deux trimestres de stages rémunérés effectués en entreprise après le 15 mars 2015. La demande doit être réalisée avant le 31 décembre de l’année des 30 ans de l’assuré et ce rachat ne sera pris en compte que pour déterminer le taux de calcul (pas pour augmenter la durée d’assurance ou, par ricochet, le montant de la pension). En 2025, le coût de rachat d’un tel trimestre s’élève à 471 euros.
Trois conditions doivent être remplies pour procéder à un rachat :
– il faut être âgé de 20 à 67 ans et ne pas encore avoir liquidé sa retraite ;
– le rachat doit porter sur des années où le relevé de carrière comptabilise moins de quatre trimestres (il est impossible de compter plus de quatre trimestres pour une même année) ;
– il faut choisir entre un rachat pour le taux (option 1) ou un rachat pour le taux et la durée d’assurance (option 2).
Dans le cadre de l’option 1, le rachat vise à se rapprocher du nombre de trimestres requis pour le taux plein (avec pour objectif de l’atteindre ou, à défaut, de minimiser la décote).
Dans le cadre de l’option 2, on cherche également à avancer la date du taux plein et, simultanément, à augmenter le montant de la pension de retraite.
Dans la fonction publique, une troisième option s’offre à l’assuré : il est possible de racheter des trimestres qui ont un impact seulement sur la durée de cotisation (et donc sur le montant de la pension) sans servir à se rapprocher du taux plein (ou à diminuer la décote).
Le rachat de chaque trimestre va nécessiter le paiement d’une somme nommée versement trimestriel. Le montant total de l’opération correspond donc à :
montant du versement trimestriel x nombre de trimestres rachetés
Pour déterminer le montant du versement trimestriel, on tient compte :
– De l’âge de l’assuré au moment de la demande de rachat : plus le demandeur est jeune, moins le coût est élevé.
– Des revenus d’activité des trois années précédant la demande : plus les revenus sont élevés, plus le coût est élevé.
– De l’option retenue : l’option 2 (avancer l’âge du taux plein et augmenter le montant de la pension) coûte évidemment plus cher que l’option 1 (seulement avancer l’âge du taux plein).
De ces règles de calcul résultent de grandes disparités dans le prix de rachat d’un trimestre.
En 2024, le rachat d’un seul trimestre pouvait coûter de 1 055 € à 6 015 € dans le régime de base des salariés.
Si le rachat d’un seul trimestre doit être payé comptant, le règlement du rachat de plusieurs trimestres peut être étalonné dans le temps :
– sur 1 ou 3 ans pour 2 à 8 trimestres ;
– sur 1, 3 ou 5 ans pour plus de 8 trimestres.
Pour les fonctionnaires, le rachat d’un seul trimestre doit également être effectué au comptant. Les délais accordés sont ensuite plus souples que pour les salariés du privé :
– jusqu’à 3 ans pour 2 à 4 trimestres ;
– jusqu’à 5 ans pour 5 à 8 trimestres ;
– jusqu’à 7 ans pour plus de 8 trimestres.
Information à prendre en compte : le rachat de trimestres est fiscalement déductible des revenus bruts imposables, ce qui peut se révéler particulièrement avantageux, notamment pour les personnes soumises à une tranche marginale d’imposition (TMI) élevée.
Trois conditions doivent être remplies pour procéder à un rachat :
– il faut être âgé de 20 à 67 ans et ne pas encore avoir liquidé sa retraite ;
– le rachat doit porter sur des années où le relevé de carrière comptabilise moins de quatre trimestres (il est impossible de compter plus de quatre trimestres pour une même année) ;
– il faut choisir entre un rachat pour le taux (option 1) ou un rachat pour le taux et la durée d’assurance (option 2).
Dans le cadre de l’option 1, le rachat vise à se rapprocher du nombre de trimestres requis pour le taux plein (avec pour objectif de l’atteindre ou, à défaut, de minimiser la décote).
Dans le cadre de l’option 2, on cherche également à avancer la date du taux plein et, simultanément, à augmenter le montant de la pension de retraite.
Dans la fonction publique, une troisième option s’offre à l’assuré : il est possible de racheter des trimestres qui ont un impact seulement sur la durée de cotisation (et donc sur le montant de la pension) sans servir à se rapprocher du taux plein (ou à diminuer la décote).
Le rachat de chaque trimestre va nécessiter le paiement d’une somme nommée versement trimestriel. Le montant total de l’opération correspond donc à :
montant du versement trimestriel x nombre de trimestres rachetés
Pour déterminer le montant du versement trimestriel, on tient compte :
– De l’âge de l’assuré au moment de la demande de rachat : plus le demandeur est jeune, moins le coût est élevé.
– Des revenus d’activité des trois années précédant la demande : plus les revenus sont élevés, plus le coût est élevé.
– De l’option retenue : l’option 2 (avancer l’âge du taux plein et augmenter le montant de la pension) coûte évidemment plus cher que l’option 1 (seulement avancer l’âge du taux plein).
De ces règles de calcul résultent de grandes disparités dans le prix de rachat d’un trimestre.
En 2024, le rachat d’un seul trimestre pouvait coûter de 1 055 € à 6 015 € dans le régime de base des salariés.
Si le rachat d’un seul trimestre doit être payé comptant, le règlement du rachat de plusieurs trimestres peut être étalonné dans le temps :
– sur 1 ou 3 ans pour 2 à 8 trimestres ;
– sur 1, 3 ou 5 ans pour plus de 8 trimestres.
Pour les fonctionnaires, le rachat d’un seul trimestre doit également être effectué au comptant. Les délais accordés sont ensuite plus souples que pour les salariés du privé :
– jusqu’à 3 ans pour 2 à 4 trimestres ;
– jusqu’à 5 ans pour 5 à 8 trimestres ;
– jusqu’à 7 ans pour plus de 8 trimestres.
Information à prendre en compte : le rachat de trimestres est fiscalement déductible des revenus bruts imposables, ce qui peut se révéler particulièrement avantageux, notamment pour les personnes soumises à une tranche marginale d’imposition (TMI) élevée.
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Les premiers trimestres qu’il est possible de racheter sont ceux qui ont été consacrés à des études supérieures.
Pour cela, les années d’études concernées doivent avoir été sanctionnées par un diplôme ou suivies dans une grande école (ou dans une classe préparatoire à une grande école).
Il est également possible de racheter jusqu’à deux trimestres passés dans des stages rémunérés ayant eu lieu après le 15 mars 2015.
Enfin, le rachat peut s’appliquer à des trimestres dans des années incomplètes : si vous avez validé moins de quatre trimestres dans une année au cours de votre carrière, par exemple en période de chômage non indemnisé, vous pouvez procéder au rachat des trimestres manquants.
Dans tous les cas, le rachat maximum ne peut pas excéder 4 trimestres par année et 12 trimestres au total. -
Le coût de rachat d’un trimestre dépend de trois facteurs : l’âge du demandeur, ses revenus et l’option qu’il choisit.
S’il opte pour l’option 1, le trimestre racheté ne sert qu’à se rapprocher du nombre de trimestres exigés pour prétendre au taux plein. En 2024, le coût d’un tel rachat s’élevait de 1 055 € (à 20 ans) à 4 059 € (à 66 ans).
En choisissant l’option 2, le trimestre racheté sert également à augmenter la durée d’assurance et le montant de la pension : son coût s’élevait de 1 564 € à 6 015 € en 2024. -
Oui, et son impact n’est pas négligeable. Parce qu’il permet d’atteindre la retraite à taux plein (ou de s’en rapprocher), le rachat de trimestres dans le cadre de l’option 1 permet de réduire ou de supprimer la décote de la retraite de base mais aussi, par la même occasion, de la retraite complémentaire.
Le rachat dans le cadre de l’option 2 n’apporte pas plus d’avantages au niveau de la retraite complémentaire : il ne permet que d’augmenter la pension de base.
Notez que pour racheter des points dans sa retraite complémentaire, il est le plus souvent nécessaire de racheter d’abord les trimestres correspondants dans le régime de base. -
Oui et non. Vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez l’âge légal défini par votre année de naissance.
Le nombre de trimestres cumulés va alors influencer le taux de calcul de votre pension :
si vous avez acquis le nombre de trimestres nécessaires, vous bénéficiez d’une retraite à taux plein.
Dans le cas contraire, vous subissez une décote. C’est donc là qu’intervient le rachat de trimestre : il peut vous permettre de réduire, voire d’annuler, cette décote.
Si vous entendez partir à la retraite à taux plein, le rachat de trimestres peut donc vous faire gagner jusqu’à trois années (il est possible de racheter 12 trimestres au maximum).
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