Secteur automobile : le retour progressif des investisseurs  

Après une baisse de la demande, des ventes et des marges en 2024, les acteurs européens du secteur automobile ont certaines raisons d’espérer une amélioration des conditions de marché.

Plus que les autres, le secteur de l’automobile est au centre de l’attention en ce début d’année. Après avoir retrouvé des niveaux de rentabilité élevés en période post Covid, les constructeurs ont déchanté l’an dernier. En cause : la dégradation de l’environnement économique et de la demande. Crédit plus coûteux, baisse de confiance des consommateurs, arrêt des aides à l’achat pour les véhicules électriques : autant de facteurs qui ont particulièrement affecté la filière en Europe. Dans le même temps, le marché chinois, de plus en plus compétitif, faisait la part belle à ses marques locales. 

Le durcissement des normes environnementales européennes, qui a poussé les constructeurs à réaliser des investissements conséquents, n’a fait qu’aggraver la situation. De sorte qu’en 2024, la baisse des ventes et des marges avait contraint les firmes allemandes à revoir leurs objectifs annuels. Dans la foulée, de nombreux plans de réduction d’effectifs et d’ajustement des productions ont été mis en œuvre, déprimant davantage l’environnement du marché. En Bourse, le secteur est ainsi revenu sur des niveaux de valorisation historiquement bas. 

Néanmoins, en dépit de risques latents (taxes douanières américaines, marché chinois concurrentiel), certains facteurs présagent d’une amélioration. Si en 2025 la demande mondiale devrait s’infléchir, elle pourrait progressivement se redresser en Europe. Une convalescence liée à la détente sur les taux d’intérêt, au réajustement de l’offre, à la normalisation des stocks et, enfin, à un rétablissement de la compétitivité des véhicules européens face à leurs concurrents chinois. Autant d’atouts qui, conjugués à des valorisations attractives, pourraient inciter les investisseurs à se repositionner progressivement sur le secteur. 

Au terme de son analyse, Reda Sabri, analyste chez Kepler Cheuvreux, passe au crible quatre valeurs au sein du secteur automobile – Stellantis, BMW, Michelin et Aramis Group – dans une étude consultable en intégralité  : Secteur automobile : crise dans le rétro, espoir au virage ? 

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