Luxe : la fin du « super cycle » ?
Face au ralentissement macroéconomique, le luxe serait-il en passe de voir le « super cycle » de la période 2019-2023 s’achever ? Analyse.
Si, depuis le début de l’année, le secteur s’en sort relativement bien, certains facteurs laissent à penser qu’il ne sera pas en capacité de réitérer les performances opérationnelles enregistrées jusqu’à présent. Parmi eux, la faiblesse du rebond de la demande en Chine, la détérioration de la consommation des produits de luxe en Europe et aux États-Unis ou encore l’atteinte d’un pic de rentabilité.
Dans ces conditions, la croissance des résultats de l’industrie du luxe pourrait ressortir en net recul cette année. Au global, elle ne devrait pas dépasser 5 % en 2024 contre 18 % en moyenne sur la période 2019-23 (et 12 % en période pré-pandémique entre 2015-19). Après la forte appréciation boursière des dernières années, cette perspective traduit implicitement un écart important de valorisation au regard de la prime qui était jusqu’alors appliquée au secteur. Dans ce contexte, quelle place accorder au luxe dans une allocation d’actifs ? Adrien Henry, analyste chez Kepler Cheuvreux, présente les approches à adopter en conséquence et décrypte trois sociétés phares du secteur – Hermès, LVMH et Kering – dans une étude que vous pouvez consulter en intégralité «2024, la fin du « super cycle » pour le luxe ?». De même, votre conseiller en gestion privée se tient à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
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