Complémentaires santé : un rôle clé dans la prise en charge des soins

Une nouvelle étude menée par Malakoff Humanis met en avant le rôle indispensable des assureurs santé dans la réduction de la facture des actes médicaux. Focus sur les chiffres clés et mise en perspective de leur impact sur l’accès aux soins.

Alors que le débat sur le reste à charge des patients revient régulièrement sur le devant de la scène – à l’instar des discussions sur l’évolution du ticket modérateur fin 2024 –, Malakoff Humanis publie une étude inédite. Réalisée dans le cadre d’un appel à projets du Health Data Hub, elle se base sur l’agrégation de ses propres données et celles issues du Système National des Données de Santé (SNDS).

L’impact des assureurs santé sur le reste à charge des patients

Premier enseignement : les organismes complémentaires (Ocam) constituent un levier significatif pour maintenir l’accessibilité financière des soins. En 2019, pour une dépense moyenne de 1 408 € en médecine de ville et à l’hôpital, la part non remboursée par l’Assurance maladie s’élevait à 572 €, soit 41 % de la dépense. Si le régime obligatoire couvre 85 % des dépenses des malades en Affection Longue Durée (ALD), le reste à charge atteint malgré tout 1 055 €. Des dépenses dont la couverture par Malakoff Humanis est 1,8 fois supérieure à celle concernant les patients hors ALD, et permet de réduire significativement la contribution financière des malades. « L’action des Ocam est par ailleurs décisive pour les soins hospitaliers, les plus onéreux », précise la complémentaire santé avant de souligner : les assureurs santé et les mutuelles « assument ainsi 90 % de la part non remboursée par l’Assurance maladie à l’hôpital : pour un patient en ALD, le montant moyen des soins hospitaliers non couverts par le régime obligatoire s’élève à 892 €. Ce reste à charge sera remboursé à hauteur de 92 % par Malakoff Humanis, et le réduit à 71 €. »

Pour le 1 % des personnes les plus exposées, la dépense résiduelle peut atteindre 8 552 € après l’intervention de la Sécurité sociale. Grâce à la complémentaire, cette somme est ramenée à 551 €. Du côté de la médecine de ville, les assureurs santé permettent d’abaisser le reste à charge de 47 % à 14 % du coût total des soins. Ils couvrent également l’essentiel des frais d’optique (75 %), une part importante des soins dentaires (49 %) et des dispositifs médicaux comme les audioprothèses (41 %).

Au-delà des chiffres, « cette étude démontre la pertinence du croisement de données du SNDS et celles d’un Ocam pour permettre un pilotage fin, assis sur des données exhaustives, de notre système de santé », souligne l’organisme complémentaire qui souhaiterait que cette démarche soit dupliquée sur d’autres domaines d’intervention conjointe entre l’Assurance maladie et les complémentaires santé, notamment la prévention et la lutte contre la fraude. « Ce travail illustre tout l’intérêt d’un usage éthique et rigoureux des données, au service de l’information des décideurs publics. Car mieux comprendre les coûts réels des soins, c’est mieux informer, mieux protéger, et mieux piloter. », souligne Thomas Saunier, Directeur général de Malakoff Humanis, avant de conclure : « Cette étude montre combien les complémentaires ont toute leur place dans la production de connaissances utiles à la collectivité. »

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