La pollution environnementale, moteur de l’essor des maladies chroniques


Une étude récemment publiée par Santé publique France met en lumière l’impact sanitaire et économique de la qualité de l’air. En France, elle serait responsable de milliers d’affections de longue durée.

Si la corrélation entre la composition atmosphérique et les maladies respiratoires est largement documentée, les études qui analysent ses conséquences sur le diabète ou encore sur les maladies cardiovasculaires sont plus rares. Un manquement qui n’a pas échappé à Santé Publique France. En effet, l’Agence a publié, il y a quelques jours, les résultats de sa dernière analyse sur l’impact de la pollution de l’air sur huit pathologies chroniques.

Des répercussions sur le plan économique

D’un point de vue économique, les répercussions de ces maladies sont également considérables. Les coûts directs (soins, produits de santé, etc.) et indirects (retraite anticipée, inactivité professionnelle, etc.) liés aux particules fines se chiffrent à près de 13 milliards d’euros par an, soit près de 200 euros par habitant. Le dioxyde d’azote, quant à lui, représente un coût annuel de 3,8 milliards d’euros. Des chiffres qui mettent en exergue la nécessité d’une action renforcée face à la pollution pour préserver à la fois la santé des citoyens et l’économie.

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Article publié le 5 février 2025 – ©  Les Echos Publishing – 2025
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