L’assurance vie, outil incontournable d’une stratégie patrimoniale

Avant d’être un produit d’épargne, l’assurance vie est d’abord un produit d’assurance qui, de par ses spécificités, se distingue d’un produit d’épargne classique.

Véritable couteau suisse du patrimoine, l’assurance vie est régie par le code des assurances et dispose, à ce titre, d’un régime juridique et fiscal propre.

Organiser la transmission de son patrimoine

« L’assurance vie est le seul outil d’épargne qui permet d’organiser la transmission de son patrimoine, rappelle Marc Thomas-Marotel, responsable de l’Ingénierie patrimoniale chez BPCE Vie. Au moment de la souscription du contrat, le conseiller en gestion de patrimoine demandera à l’adhérent de désigner un ou des bénéficiaires des sommes capitalisées. Au décès de l’assuré, ce ou ces bénéficiaires recevront ces sommes dans le cadre d’un régime juridique et fiscal dérogatoire au droit commun des successions et des libéralités. » L’assurance vie est plus libérale que le droit commun des successions puisque le souscripteur dispose d’une grande latitude (dans certaines limites*) dans la rédaction de sa clause bénéficiaire en désignant le ou les bénéficiaires de son choix (conjoint(e), proche, organisme à but non lucratif…). Et la fiscalité des capitaux décès est très compétitive comparée au droit commun des successions et des libéralités notamment pour les épargnants qui ont des problématiques patrimoniales et qui peuvent relever de tranches relativement élevées y compris en matière de droits de succession.

Bien rédiger sa clause bénéficiaire

«Sa désignation initiale n’est pas figée et peut être modifiée en permanence, sans formalisme juridique, indique Marc Thomas-Marotel. Il faut s’assurer tout au long de la vie du souscripteur et du contrat que les aspects transmissifs soient toujours adaptés au regard de l’évolution de sa situation personnelle, professionnelle, du cadre législatif et fiscal, de ses besoins et désirs. » Il convient d’accorder beaucoup de soin à sa rédaction afin qu’elle soit en adéquation avec les objectifs du souscripteur.

Placement souple

Une fois le minimum de versement effectué à la souscription, les montants versés sur un contrat d’assurance vie ne sont pas plafonnés. Aucune limite légale ou réglementaire ne s’applique. Le souscripteur peut effectuer des versements programmés et/ou libres dont la gestion financière pourra être modulée tout au long de la vie du contrat. Les sommes placées ne sont pas bloquées et restent disponibles à tout moment, même avant huit ans de détention. L‘assurance vie répond donc bien à différents projets de vie (financement des études, achat immobilier…). Et elle est aussi un instrument de revenus complémentaires, notamment pour la retraite, soit en piochant dedans en cas de besoin, soit en programmant des rachats réguliers, soit en optant pour la mise en place d’une rente viagère à sa sortie.

Une offre financière diversifiée

Sur le plan financier, l’assurance vie est une enveloppe qui propose l’un des univers d’investissement les plus larges avec un choix d’unités de compte très diversifiées en termes de classes d’actifs (actions, obligations, immobilier…), de thèmes d’investissement (finance durable, …) et d’options de gestion (libre, gestion sous-mandat…).

L’assurance vie est un produit de long terme, structurant qui engage le patrimoine à travers les générations d’où l’importance d’être accompagné par son conseiller en gestion de patrimoine que ce soit pour sa gestion financière ou la rédaction de sa clause bénéficiaire.

*Attention à la prime manifestement exagérée, respecter la quotité héréditaire

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