Selon votre statut, quelle protection sociale prévoir ?

Il est primordial de bien comprendre son statut afin de savoir à quel régime de protection sociale on est affilié, quelles cotisations doivent être versées et quels sont les prestations en cas de maladie, de retraite, etc.

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Les professionnels de santé peuvent exercer leur activité sous différents statuts, qui déterminent notamment leur régime de protection sociale, leur mode d’imposition fiscale et leur responsabilité juridique.

Le statut du travailleur non salarié pour un professionnel de santé

L’année de son installation, puis l’année suivante jusqu’à l’établissement de sa première déclaration, le Travailleur non salarié doit s’acquitter des cotisations sociales à titre provisoire. Cette base s’élève à 8 810 € pour la 1ère année d’activité en 2024 et la 2ème année en 2025.

Une fois vos premiers revenus professionnels connus, ces cotisations sociales sont recalculées et donc régularisées. Il convient donc de provisionner cette somme dès le démarrage de l’activité.

Lorsque vous déposez votre dossier de création auprès de l’Urssaf, n’hésitez pas à faire une demande d’Aide aux créateurs et repreneurs (Acre) pour bénéficier d’une exonération pendant douze mois des cotisations maladie, allocations familiales, retraite de base et invalidité-décès.

Cette exonération est totale pour les revenus inférieurs à 75% du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 euros en 2023 et dégressive pour les revenus compris entre 75% et 100% de ce plafond (entre 32 994 euros et 43 992 euros en 2023). Attention, seules les personnes n’ayant pas déjà bénéficié de l’Acre sur les trois années antérieures, peuvent prétendre à cette exonération.

L’année de son installation, puis l’année suivante jusqu’à l’établissement de sa première déclaration, le Travailleur non salarié doit s’acquitter des cotisations sociales à titre provisoire. Cette base s’élève à 8 810 € pour la 1ère année d’activité en 2024 et la 2ème année en 2025.

Une fois vos premiers revenus professionnels connus, ces cotisations sociales sont recalculées et donc régularisées. Il convient donc de provisionner cette somme dès le démarrage de l’activité.

Lorsque vous déposez votre dossier de création auprès de l’Urssaf, n’hésitez pas à faire une demande d’Aide aux créateurs et repreneurs (Acre) pour bénéficier d’une exonération pendant douze mois des cotisations maladie, allocations familiales, retraite de base et invalidité-décès.

Cette exonération est totale pour les revenus inférieurs à 75% du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 euros en 2023 et dégressive pour les revenus compris entre 75% et 100% de ce plafond (entre 32 994 euros et 43 992 euros en 2023). Attention, seules les personnes n’ayant pas déjà bénéficié de l’Acre sur les trois années antérieures, peuvent prétendre à cette exonération.

Le statut d’assimilé salarié pour un professionnel de santé

Considéré comme Travailleur non salarié (TNS) dans l’exercice de son activité, le professionnel de santé peut être assimilé salarié au titre de sa rémunération s’il endosse, en sus, un mandat social de dirigeant d’une Société d’exercice libéral (SEL). Il est alors soumis à une double affiliation et à des cotisations spécifiques.

Si vous êtes gérant minoritaire ou égalitaire d’une SELARL (Société d’exercice libéral à responsabilité limitée), PDG d’une SELAFA (Société d’exercice libéral à forme anonyme) ou président de SELAS (Société d’exercice libéral par actions simplifiées), vous pouvez bénéficier du statut d’assimilé salarié. Dès lors, les rémunérations perçues au titre de l’exercice de votre mandat social sont soumises à des cotisations sociales relevant du régime général de la sécurité sociale. Vous êtes donc soumis à une double affiliation : TNS pour votre activité libérale et assimilé salarié pour votre mandat social.

Une couverture sociale identique au TNS, des cotisations en plus
Dans ce cas, votre couverture sociale (cotisations et prestations) est identique à celle des TNS puisque vous n’êtes assimilé salarié qu’au titre de la rémunération de votre mandat social. En revanche, vous devez payer des charges sociales sur votre rémunération de gérance ou sur les dividendes (bénéfices) de votre SEL.

La rémunération de gérance est soumise à l’impôt sur le revenu après déduction des cotisations sociales et des 10% pour « frais professionnels » comme pour les salariés. Les dividendes sont, eux, soumis aux :

  • Cotisations et contributions sociales pour la part supérieure aux 10% du capital social apporté par le gérant majoritaire, les primes d’émission et les apports en compte courant d’associés (moyenne sur l’année apportée par le gérant).
  • Prélèvements sociaux (CSG + CRDS, soit 17,2%) pour la part inférieure aux 10% non soumise à cotisations et contributions.
  • À l’impôt sur le revenu sur la totalité des dividendes (soit 12,8%, soit barème progressif de l’IR après abattement de 40% sous certaines conditions).

Pour faire le choix le plus adapté à votre situation, il est recommandé de recourir au conseil d’un expert-comptable.

Le statut d’employeur pour un professionnel de santé

Comme pour tout autre employeur, le recrutement d’un salarié nécessitera une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) auprès de l’Urssaf.

Cette déclaration est notamment destinée à faire valoir ses droits auprès des organismes sociaux et à garantir son suivi médical par un service de santé au travail.

Pour le patricien-employeur que vous allez devenir, cette DPAE viendra formaliser un certain nombre d’obligations. Elle permettra d’effectuer :

• Votre immatriculation au régime général de la sécurité sociale ;
• Vous affilier au régime d’assurance chômage ;
• Adhérer à un service de santé au travail.

Cette déclaration doit être effectuée, au plus tôt 8 jours avant la date prévisible d’embauche du salarié, et au plus tard au moment de son entrée en fonction.

Comme pour tout autre employeur, le recrutement d’un salarié nécessitera une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) auprès de l’Urssaf.

Cette déclaration est notamment destinée à faire valoir ses droits auprès des organismes sociaux et à garantir son suivi médical par un service de santé au travail.

Pour le patricien-employeur que vous allez devenir, cette DPAE viendra formaliser un certain nombre d’obligations. Elle permettra d’effectuer :

• Votre immatriculation au régime général de la sécurité sociale ;
• Vous affilier au régime d’assurance chômage ;
• Adhérer à un service de santé au travail.

Cette déclaration doit être effectuée, au plus tôt 8 jours avant la date prévisible d’embauche du salarié, et au plus tard au moment de son entrée en fonction.

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Quelles sont les conditions du cumul emploi-retraite ?

avec Coralie Soustre, avocate sociale.

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Quelles sont les conditions pour bénéficier du cumul partiel ?

avec Coralie Soustre, juriste sociale.

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Comment bénéficier d’une seconde pension de retraite ?

avec Coralie Soustre, juriste sociale.

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