Gestion de votre compte, emprunt, épargne, assurance, retraite... Banque Populaire vous aide à mener à bien tous vos projets.
Vous souhaitez vous déconnecter ?
Selon votre statut, quelle protection sociale prévoir ?
Il est primordial de bien comprendre son statut afin de savoir à quel régime de protection sociale on est affilié, quelles cotisations doivent être versées et quels sont les prestations en cas de maladie, de retraite, etc.
Contacter un conseiller- Statut du travailleur non salarié
- Statut d’assimilé salarié
- Statut d’employeur
- Podcasts
- Bon à savoir
Les professionnels de santé peuvent exercer leur activité sous différents statuts, qui déterminent notamment leur régime de protection sociale, leur mode d’imposition fiscale et leur responsabilité juridique.
L’année de son installation, puis l’année suivante jusqu’à l’établissement de sa première déclaration, le Travailleur non salarié doit s’acquitter des cotisations sociales à titre provisoire. Cette base s’élève à 8 810 € pour la 1ère année d’activité en 2024 et la 2ème année en 2025.
Une fois vos premiers revenus professionnels connus, ces cotisations sociales sont recalculées et donc régularisées. Il convient donc de provisionner cette somme dès le démarrage de l’activité.
Lorsque vous déposez votre dossier de création auprès de l’Urssaf, n’hésitez pas à faire une demande d’Aide aux créateurs et repreneurs (Acre) pour bénéficier d’une exonération pendant douze mois des cotisations maladie, allocations familiales, retraite de base et invalidité-décès.
Cette exonération est totale pour les revenus inférieurs à 75% du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 euros en 2023 et dégressive pour les revenus compris entre 75% et 100% de ce plafond (entre 32 994 euros et 43 992 euros en 2023). Attention, seules les personnes n’ayant pas déjà bénéficié de l’Acre sur les trois années antérieures, peuvent prétendre à cette exonération.
Dès le deuxième trimestre de la deuxième année, puis tous les ans (généralement en juin), vous devez déclarer vos revenus professionnels de l’année précédente (Déclaration 2035). Et ce, afin que le montant de vos cotisations sociales personnelles soit calculé.
L’Urssaf vous adresse ensuite un échéancier mentionnant :
• le montant définitif des cotisations dues pour l’année antérieure ;
• le montant des cotisations provisionnelles dues pour l’année en cours ainsi ;
• le montant des cotisations provisionnelles à régler en début d’année suivante.
En cas de variation de vos revenus (à la hausse ou à la baisse), vous pouvez à tout moment demander un nouveau calcul de vos cotisations provisoires à partir d’une estimation de votre revenu de l’année en cours. La demande s’effectue depuis votre espace en ligne urssaf.fr.
Depuis janvier 2023, l’Urssaf est l’interlocuteur unique des professionnels libéraux.
Cotisations maladie-maternité, indemnités journalières, allocations familiales, contribution à la formation professionnel (CPF), invalidité-décès, retraite de base et retraite complémentaire…
Toutes les cotisations sont donc à régler en ligne sur le site de l’Urssaf.
Le premier versement intervient après un délai minimum de 90 jours. Vos cotisations doivent ensuite être payées mensuellement, le 5 du mois (ou le 20 sur option) ou trimestriellement.
Vous pouvez régler en optant pour le prélèvement, le télépaiement ou la carte bancaire.
Maladie :
Dès lors que vous exercez en secteur 1, vous bénéficiez du régime des Praticiens et Auxiliaires Médicaux Conventionnés (PAMC). Ce régime comprend le remboursement de vos frais de santé et de ceux de vos ayants-droit. Vous bénéficiez également du versement d’indemnités journalières pendant les 90 premiers jours de votre arrêt de travail, avec un délai de carence de trois jours.
Si vous exercez en secteur 2, vous avez le choix entre le régime d’assurance maladie des PAMC (seulement lors de votre première installation) et la sécurité sociale des indépendants (SSI). Le niveau de couverture est identique pour les deux options, seules les cotisations diffèrent.
Maternité :
En cas de maternité, les praticiennes en secteur 1 ou 2 peuvent prétendre à deux prestations : une allocation forfaitaire de repos maternel (3 666 euros en 2023) et une indemnité forfaitaire journalière. Dans le second cas, vous devez cesser votre activité professionnelle pendant au moins 8 semaines, dont 6 semaines après votre accouchement. Les femmes médecins installées ou collaboratrices ayant adhéré à l’OPTAM (Option pratique tarifaire maîtrisée) peuvent percevoir un avantage supplémentaire pour maternité (ASM). Si vous n’êtes pas conventionnée, le montant de l’indemnité journalière d’interruption d’activité sera le même que pour la praticienne conventionnée. Vous aurez également le droit à l’allocation forfaitaire de repos maternel.
Congé paternité et accueil de l’enfant :
Vous pouvez bénéficier d’un avantage financier pour compenser les conséquences de l’interruption d’activité médicale pour cause de paternité. Les montants varient selon le conventionnement et l’exercice à temps plein ou temps partiel.
Retraite :
Les libéraux cotisent à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) pour leur retraite de base et à l’une des dix sections qui composent la caisse pour leur régime de retraite complémentaire, invalidité et décès. A une exception près : les affiliés de la CIPAV, caisse qui regroupe 19 professions, cotisent auprès de l’URSSAF.
La caisse assure vos prestations pour :
• la retraite de base ;
• la retraite complémentaire obligatoire ;
• l’invalidité-décès ;
• la retraite complémentaire facultative.
Par ailleurs, les cotisations retraite versées dans le cadre d’un PER (Plan Epargne Retraite) sont déductibles du bénéfice imposable dans certaines limites.
L’année de son installation, puis l’année suivante jusqu’à l’établissement de sa première déclaration, le Travailleur non salarié doit s’acquitter des cotisations sociales à titre provisoire. Cette base s’élève à 8 810 € pour la 1ère année d’activité en 2024 et la 2ème année en 2025.
Une fois vos premiers revenus professionnels connus, ces cotisations sociales sont recalculées et donc régularisées. Il convient donc de provisionner cette somme dès le démarrage de l’activité.
Lorsque vous déposez votre dossier de création auprès de l’Urssaf, n’hésitez pas à faire une demande d’Aide aux créateurs et repreneurs (Acre) pour bénéficier d’une exonération pendant douze mois des cotisations maladie, allocations familiales, retraite de base et invalidité-décès.
Cette exonération est totale pour les revenus inférieurs à 75% du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 euros en 2023 et dégressive pour les revenus compris entre 75% et 100% de ce plafond (entre 32 994 euros et 43 992 euros en 2023). Attention, seules les personnes n’ayant pas déjà bénéficié de l’Acre sur les trois années antérieures, peuvent prétendre à cette exonération.
Dès le deuxième trimestre de la deuxième année, puis tous les ans (généralement en juin), vous devez déclarer vos revenus professionnels de l’année précédente (Déclaration 2035). Et ce, afin que le montant de vos cotisations sociales personnelles soit calculé.
L’Urssaf vous adresse ensuite un échéancier mentionnant :
• le montant définitif des cotisations dues pour l’année antérieure ;
• le montant des cotisations provisionnelles dues pour l’année en cours ainsi ;
• le montant des cotisations provisionnelles à régler en début d’année suivante.
En cas de variation de vos revenus (à la hausse ou à la baisse), vous pouvez à tout moment demander un nouveau calcul de vos cotisations provisoires à partir d’une estimation de votre revenu de l’année en cours. La demande s’effectue depuis votre espace en ligne urssaf.fr.
Depuis janvier 2023, l’Urssaf est l’interlocuteur unique des professionnels libéraux.
Cotisations maladie-maternité, indemnités journalières, allocations familiales, contribution à la formation professionnel (CPF), invalidité-décès, retraite de base et retraite complémentaire…
Toutes les cotisations sont donc à régler en ligne sur le site de l’Urssaf.
Le premier versement intervient après un délai minimum de 90 jours. Vos cotisations doivent ensuite être payées mensuellement, le 5 du mois (ou le 20 sur option) ou trimestriellement.
Vous pouvez régler en optant pour le prélèvement, le télépaiement ou la carte bancaire.
Maladie :
Dès lors que vous exercez en secteur 1, vous bénéficiez du régime des Praticiens et Auxiliaires Médicaux Conventionnés (PAMC). Ce régime comprend le remboursement de vos frais de santé et de ceux de vos ayants-droit. Vous bénéficiez également du versement d’indemnités journalières pendant les 90 premiers jours de votre arrêt de travail, avec un délai de carence de trois jours.
Si vous exercez en secteur 2, vous avez le choix entre le régime d’assurance maladie des PAMC (seulement lors de votre première installation) et la sécurité sociale des indépendants (SSI). Le niveau de couverture est identique pour les deux options, seules les cotisations diffèrent.
Maternité :
En cas de maternité, les praticiennes en secteur 1 ou 2 peuvent prétendre à deux prestations : une allocation forfaitaire de repos maternel (3 666 euros en 2023) et une indemnité forfaitaire journalière. Dans le second cas, vous devez cesser votre activité professionnelle pendant au moins 8 semaines, dont 6 semaines après votre accouchement. Les femmes médecins installées ou collaboratrices ayant adhéré à l’OPTAM (Option pratique tarifaire maîtrisée) peuvent percevoir un avantage supplémentaire pour maternité (ASM). Si vous n’êtes pas conventionnée, le montant de l’indemnité journalière d’interruption d’activité sera le même que pour la praticienne conventionnée. Vous aurez également le droit à l’allocation forfaitaire de repos maternel.
Congé paternité et accueil de l’enfant :
Vous pouvez bénéficier d’un avantage financier pour compenser les conséquences de l’interruption d’activité médicale pour cause de paternité. Les montants varient selon le conventionnement et l’exercice à temps plein ou temps partiel.
Retraite :
Les libéraux cotisent à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) pour leur retraite de base et à l’une des dix sections qui composent la caisse pour leur régime de retraite complémentaire, invalidité et décès. A une exception près : les affiliés de la CIPAV, caisse qui regroupe 19 professions, cotisent auprès de l’URSSAF.
La caisse assure vos prestations pour :
• la retraite de base ;
• la retraite complémentaire obligatoire ;
• l’invalidité-décès ;
• la retraite complémentaire facultative.
Par ailleurs, les cotisations retraite versées dans le cadre d’un PER (Plan Epargne Retraite) sont déductibles du bénéfice imposable dans certaines limites.
Le statut d’assimilé salarié pour un professionnel de santé
Considéré comme Travailleur non salarié (TNS) dans l’exercice de son activité, le professionnel de santé peut être assimilé salarié au titre de sa rémunération s’il endosse, en sus, un mandat social de dirigeant d’une Société d’exercice libéral (SEL). Il est alors soumis à une double affiliation et à des cotisations spécifiques.
Si vous êtes gérant minoritaire ou égalitaire d’une SELARL (Société d’exercice libéral à responsabilité limitée), PDG d’une SELAFA (Société d’exercice libéral à forme anonyme) ou président de SELAS (Société d’exercice libéral par actions simplifiées), vous pouvez bénéficier du statut d’assimilé salarié. Dès lors, les rémunérations perçues au titre de l’exercice de votre mandat social sont soumises à des cotisations sociales relevant du régime général de la sécurité sociale. Vous êtes donc soumis à une double affiliation : TNS pour votre activité libérale et assimilé salarié pour votre mandat social.
Une couverture sociale identique au TNS, des cotisations en plus
Dans ce cas, votre couverture sociale (cotisations et prestations) est identique à celle des TNS puisque vous n’êtes assimilé salarié qu’au titre de la rémunération de votre mandat social. En revanche, vous devez payer des charges sociales sur votre rémunération de gérance ou sur les dividendes (bénéfices) de votre SEL.
La rémunération de gérance est soumise à l’impôt sur le revenu après déduction des cotisations sociales et des 10% pour « frais professionnels » comme pour les salariés. Les dividendes sont, eux, soumis aux :
- Cotisations et contributions sociales pour la part supérieure aux 10% du capital social apporté par le gérant majoritaire, les primes d’émission et les apports en compte courant d’associés (moyenne sur l’année apportée par le gérant).
- Prélèvements sociaux (CSG + CRDS, soit 17,2%) pour la part inférieure aux 10% non soumise à cotisations et contributions.
- À l’impôt sur le revenu sur la totalité des dividendes (soit 12,8%, soit barème progressif de l’IR après abattement de 40% sous certaines conditions).
Pour faire le choix le plus adapté à votre situation, il est recommandé de recourir au conseil d’un expert-comptable.
Comme pour tout autre employeur, le recrutement d’un salarié nécessitera une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) auprès de l’Urssaf.
Cette déclaration est notamment destinée à faire valoir ses droits auprès des organismes sociaux et à garantir son suivi médical par un service de santé au travail.
Pour le patricien-employeur que vous allez devenir, cette DPAE viendra formaliser un certain nombre d’obligations. Elle permettra d’effectuer :
• Votre immatriculation au régime général de la sécurité sociale ;
• Vous affilier au régime d’assurance chômage ;
• Adhérer à un service de santé au travail.
Cette déclaration doit être effectuée, au plus tôt 8 jours avant la date prévisible d’embauche du salarié, et au plus tard au moment de son entrée en fonction.
Comme tout employeur, vous devez établir et tenir à jour un registre unique du personnel, et ce dès l’embauche de votre premier salarié.
Vous y porterez, dans l’ordre des recrutements, les éléments relatifs à :
• L’identité de vos salariés (nom, prénom, date de naissance, sexe, nationalité) ;
• Leur fonction ;
• Leur qualification ;
• Leur date d’entrée et de sortie de l’entreprise ;
• Le type de contrat de travail qui a été conclu (CDD, contrat à temps partiel…).
À noter que les stagiaires doivent y être inscrits dans une partie spécifique.
Aucune forme particulière n’est imposée pour la tenue de ce registre. Si vous choisissez d’utiliser d’autres moyens que le support papier – informatiques notamment -, ceux-ci doivent offrir des garanties de contrôle équivalentes au support papier.
Dans les trois mois qui suivent leur prise de poste effective, vos salariés doivent bénéficier d’une visite d’information et de prévention réalisée par un professionnel de santé (médecin du travail, médecin collaborateur, interne en médecine du travail…).
Chaque mois, vous devez déclarer les rémunérations versées à vos salariés via la déclaration sociale nominative (DSN).
Cette déclaration dématérialisée sert de base de calcul des cotisations sociales patronales et salariales, que vous devrez ensuite payer (mensuellement ou trimestriellement) auprès de l’Urssaf. Sa transmission se fait via le site net-entreprises.fr.
Pour plus de facilité dans vos déclarations, vous pouvez adhérer au service Titre Emploi Service Entreprise (Tese). Proposé par l’Urssaf, ce service permet de regrouper DPAE et contrat de travail en une seule déclaration. Tese se charge aussi de réaliser vos bulletins de paie pour votre compte, à partir des éléments de rémunération saisis.
N’oubliez pas également de souscrire une complémentaire « frais de santé » au profit de vos salariés.
Cette complémentaire doit, sauf dispense légale, concerner l’ensemble de vos salariés.
Vous devrez pendre en charge la moitié de son coût.
Comme pour tout autre employeur, le recrutement d’un salarié nécessitera une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) auprès de l’Urssaf.
Cette déclaration est notamment destinée à faire valoir ses droits auprès des organismes sociaux et à garantir son suivi médical par un service de santé au travail.
Pour le patricien-employeur que vous allez devenir, cette DPAE viendra formaliser un certain nombre d’obligations. Elle permettra d’effectuer :
• Votre immatriculation au régime général de la sécurité sociale ;
• Vous affilier au régime d’assurance chômage ;
• Adhérer à un service de santé au travail.
Cette déclaration doit être effectuée, au plus tôt 8 jours avant la date prévisible d’embauche du salarié, et au plus tard au moment de son entrée en fonction.
Comme tout employeur, vous devez établir et tenir à jour un registre unique du personnel, et ce dès l’embauche de votre premier salarié.
Vous y porterez, dans l’ordre des recrutements, les éléments relatifs à :
• L’identité de vos salariés (nom, prénom, date de naissance, sexe, nationalité) ;
• Leur fonction ;
• Leur qualification ;
• Leur date d’entrée et de sortie de l’entreprise ;
• Le type de contrat de travail qui a été conclu (CDD, contrat à temps partiel…).
À noter que les stagiaires doivent y être inscrits dans une partie spécifique.
Aucune forme particulière n’est imposée pour la tenue de ce registre. Si vous choisissez d’utiliser d’autres moyens que le support papier – informatiques notamment -, ceux-ci doivent offrir des garanties de contrôle équivalentes au support papier.
Dans les trois mois qui suivent leur prise de poste effective, vos salariés doivent bénéficier d’une visite d’information et de prévention réalisée par un professionnel de santé (médecin du travail, médecin collaborateur, interne en médecine du travail…).
Chaque mois, vous devez déclarer les rémunérations versées à vos salariés via la déclaration sociale nominative (DSN).
Cette déclaration dématérialisée sert de base de calcul des cotisations sociales patronales et salariales, que vous devrez ensuite payer (mensuellement ou trimestriellement) auprès de l’Urssaf. Sa transmission se fait via le site net-entreprises.fr.
Pour plus de facilité dans vos déclarations, vous pouvez adhérer au service Titre Emploi Service Entreprise (Tese). Proposé par l’Urssaf, ce service permet de regrouper DPAE et contrat de travail en une seule déclaration. Tese se charge aussi de réaliser vos bulletins de paie pour votre compte, à partir des éléments de rémunération saisis.
N’oubliez pas également de souscrire une complémentaire « frais de santé » au profit de vos salariés.
Cette complémentaire doit, sauf dispense légale, concerner l’ensemble de vos salariés.
Vous devrez pendre en charge la moitié de son coût.
Découvrir les différents podcasts
Quelles sont les conditions du cumul emploi-retraite ?
avec Coralie Soustre, avocate sociale.
Découvrir les conditions
Quelles sont les conditions pour bénéficier du cumul partiel ?
avec Coralie Soustre, juriste sociale.
Découvrir le cumul partiel
Comment bénéficier d’une seconde pension de retraite ?
avec Coralie Soustre, juriste sociale.
Découvrir comment en bénéficier
Vous souhaitez vous installer en libéral ?
Découvrez notre livre blanc NextSanté, un guide complet pour trouver les réponses afin de vous aider.
Télécharger le livre blanc NextSantéLes réponses à vos questions
-
Depuis le 1er juillet 2021, les professionnels libéraux affiliés à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales peuvent percevoir des indemnités journalières pour les arrêts de travail.
Jusqu’alors, seules quelques professions libérales « règlementées » (médecins, dentistes, sages-femmes…) bénéficiaient d’indemnités journalières en cas de maladie.
Des indemnités allouées par leur caisse de retraite autonome et seulement à partir du 91e jour d’arrêt.
Pour pallier les inégalités de traitement et doter l’ensemble des professionnels libéraux d’une protection sociale solide, les pouvoirs publics ont instauré un régime unique leur
permettant de percevoir des indemnités journalières en cas d’incapacité.
NB : cette réforme s’applique uniquement aux professionnels libéraux relevant de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales.
Elle ne concerne donc pas les professionnels libéraux affiliés au régime général de la Sécurité sociale pour leur assurance retraite (Carsat), lesquels bénéficient déjà d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. -
Ainsi désormais, après un délai de carence de 3 jours, les professionnels libéraux en arrêt de travail peuvent se voir allouer une indemnité journalière pendant 87 jours maximum.
Le montant de cette indemnité est calculé sur la base de leur revenu professionnel annuel, pris en compte dans la limite de 3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass). Et son montant minimal est calculé sur la base d’un revenu correspondant à 40 % du Pass.
En pratique : pour 2023, le montant minimal de cette indemnité s’élève à 24,11 € par jour et son montant maximal à 180,79 € par jour. -
Pour financer ce dispositif, une cotisation spécifique, assise sur les revenus annuels professionnels, a été mise à la charge des professionnels libéraux. Le taux de cette cotisation s’établit à 0,30 %.
Comme pour le calcul des indemnités journalières, la cotisation s’applique uniquement sur la part des revenus d’activité n’excédant pas 3 Pass.
Le montant minimal de cette cotisation, lui, est calculé sur la base d’un revenu correspondant à 40 % du Pass.
En pratique : pour 2023, le montant minimal de cette cotisation s’élève à 53 € et son montant maximal à 396 €.
Banque Populaire
Contacter un conseiller
Contactez directement un conseiller en complétant le formulaire ci-dessous.
Accéder au formulaire-
Quels mode d’exercice et statut juridique pour un professionnel de santé ?
Découvrez les avantages d’exercer seul ou en groupe et sous quel statut juridique.
Découvrir maintenant
-
Comment choisir son lieu d’exercice quand on est professionnel de santé ?
L’étude de marché est primordiale pour bien choisir son lieu d’installation en tant que professionnel de santé. Elle permet de mieux connaître sa future patientèle et l’environnement économique et professionnel de la zone.
Découvrir maintenant
Communication à caractère publicitaire et sans valeur contractuelle
© Crédits photos : Getty Images - Droits Réservés.