Un contexte favorable à la gestion active de portefeuille

Face aux aléas d’un monde de moins en moins prévisible, une gestion active de portefeuille s’impose. Elle implique une sélection rigoureuse des investissements et offre une capacité d’adaptation essentielle pour sécuriser l’épargne dans la durée.

Après plus d’une décennie de désinflation continue, de taux d’intérêt historiquement bas, d’accélération de la mondialisation, l’environnement économique a basculé. Considérée dans un premier temps comme provisoire, l’inflation est désormais structurelle, portée par des dynamiques profondes : tensions géopolitiques, menaces douanières de la part des États-Unis, relocalisations industrielles, transition énergétique, vieillissement de la population… En clair, investir ne se résume plus à suivre passivement les marchés financiers. Dans un monde marqué par le retour de la volatilité, les dispersions de performances entre valeurs et secteurs et dans lequel les taux ne suffisent plus à compenser l’érosion monétaire, « la gestion active redevient une boussole indispensable pour naviguer et construire des portefeuilles solides et adaptés, constate Célina Vazquez-Ibanez, Directrice Marketing & Communication de VEGA Investment Solutions. Ce n’est plus une option mais une nécessité ».

Un acte de conviction

La gestion active repose sur la capacité des gérants à anticiper les inflexions du cycle économique, à projeter des scénarios différenciés et à assumer pleinement leurs choix et convictions, quitte à mettre en œuvre des stratégies à contre-courant des effets de mode. Elle permet de sélectionner les entreprises capables d’ajuster leurs prix, de maintenir leurs marges et d’innover face aux pressions inflationnistes. Elle permet également d’identifier les tendances structurelles susceptibles de générer une croissance de long terme, offrant de nouvelles opportunités d’investissement pour ceux capables de les capter, tout en tenant compte de leurs impacts et de leurs risques. Dès lors, « le rôle des gérants actifs redevient central, indique Célina Vazquez-Ibanez. Aujourd’hui, leur mission consiste à interpréter en permanence un monde qui change, de prendre des décisions tranchées dans l’incertitude, et non plus simplement d’optimiser un portefeuille par rapport à un benchmark ». Cela demande une exigence accrue, les marchés sanctionnant instantanément toute erreur d’analyse et d’anticipation, et renforce leur responsabilité, puisque la protection de l’épargne de leurs clients dépend de leur capacité à bien comprendre les mutations en cours.

La gestion collective au service de la gestion libre

La gestion collective, via l’investissement dans des OPC (organismes de placements collectifs comprenant des FCP et Sicav) gérés activement, apparaît alors comme un outil particulièrement pertinent pour tirer parti d’une gestion active. En particulier lorsque l’épargnant est en gestion libre, c’est-à-dire qu’il réalise lui-même sa sélection d’OPC en fonction de ses objectifs, besoins et appétences pour les enjeux de durabilité. « La gestion collective permet de mutualiser les risques et de diversifier l’allocation, de bénéficier de l’expertise de gérants en matière de sélection de valeurs et de s’adapter rapidement aux évolutions du marché en ajustant les portefeuilles de manière flexible et réactive », explique Célina Vazquez-Ibanez.

La gestion sous mandat : l’assurance d’avoir un pilote dans l’avion

Autre solution : la gestion sous mandat ou déléguée. Elle s’adresse aux épargnants qui, faute de temps ou de connaissances économiques et financières, choisissent de confier à des experts des marchés financiers la gestion et le suivi de leur épargne, qu’elle soit logée dans un compte-titres, un PEA, un contrat d’assurance vie ou de capitalisation. Dans un contexte marqué par de nombreuses incertitudes, « linvestisseur a la garantie d’être accompagné et de bénéficier dune gestion active et évolutive de son portefeuille dans le temps, assure la Directrice Marketing & Communication. Il sappuie sur des professionnels, qui analysent en continu les marchés, identifient les opportunités et maîtrisent les risques afin de générer une performance sur le long terme, tout en maintenant une allocation en adéquation avec son profil défini avec son conseiller ».

En réponse à l’érosion du pouvoir d’achat, aux valorisations sous tension et aux incertitudes grandissantes, « seules l’expertise, la sélectivité et la flexibilité offertes par la gestion active à travers la gestion collective et la gestion sous mandat permettront aux investisseurs de transformer ces défis en opportunités durables », estime Célina Vazquez-Ibanez.

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